Nainwak's World

[Ezechiel]

Le chevalier attendait, impassible... L'épée plantée en sol, les mains posées dessus, il attendait.

Tout autour de lui, la fureur des combats commandaient aux auutres nains, ceux-ci s'égorgeant, s'échangeant toutes sortes de coups vicieux de toute arme possible, la mêlée transformant de beaux nains fiers et superbes en brutes assoiffées de combat et de sang...

Le chevalier ne bougeait pas. Les coups et explosions semblaient glisser sur lui, tel l'onde d'une rivière se fendant devant un rocher... Il attendait son naindversaire, sa Nemesis.

Depuis le début de l'invasion de ce monde, une Ville magnifique, un groupe de bandit harcelait sans cesse les troupes braves... Les nains, harrassés par les combats, ne pouvaient de plus se reposer, redoutant les attaques nocturnes de ces nains si bien organisés...Et tout recemment encore, leur chef, fier nain cruel et sans pitié, avait annihilé l'un des piliers des forces bleues, par un sort d'une puissance destructrice démesurée...

Le chevalier avait provoqué le chef des bandits en duel... Sans leur chef, ils se déléteront dans le flux du temps....

Le chevalier attendait... Le chef de ce groupe, malgré ses tactiques de harcèlement, semblait posseder quelque once d'honneur... Il viendrait, le chevalier en était sûr.

Sur la place choisie pour le duel, le vent soufflait... Ce soir, l'un d'entre eux serait mort...

[Maraud]

Le retour au centre-ville se déroula sans encombres. L'opération était un succès et beaucoup de nains étaient encore sous le choc. Cependant quelque chose clochait. Comme une ombre vient cacher la lune, comme une onde vient rider le lac, il sentait un regard qui le cherchait.

Après avoir donné quelques ordres à ses CRASSOUS et partagé le butin arraché aux Braves, le chef monta, seul, sur la plus haute tour de la ville. Cette solitude lui permettrait de se recentrer, de se reconstruire. Une puissance accordée par les dieux eux-mêmes est grisante, mais destructrice pour les nains non initiés. Il lui fallait s'ouvrir aux flux traversant les mondes pour s'y perdre et se ressourcer, tout en s'ancrant à son corps physique de nain.
Cependant, une présence parasite se faisait sentir. Elle était blanche, lisse et toute entière tournée vers lui. Scrutant l'horizon il vit celui qui le dérangeait.

Un nain était tourné dans sa direction. Son impassibilité le faisait ressembler à une statue érigée pour un dieu de guerre et de justice. Son armure luisait au milieu du chaos des combats.

Le sadique reconnu tout de suite le visage de son ennemi. En d'autres temps, sur d'autres monde, il l'avait rencontré, il l'avait combattu, mais jamais aucun des deux n'avait vaincu.

Dans cette ville résonnant encore de la puissance des dieux, dans cette ville ayant vu apparaiter le dragon, dans cette ville où ils se retrouvaient, le combat reprendrait. Une tension se fit de plus en plus présente entre les deux nains. L'affrontement était inévitable. Toutes les frustrations passées, toutes les insultes proférées, tous les combats manqués, tout ceci serait mis dans la balance. Leurs armes seraient juge...

[Fra Diavolo]

Fra, épuisé par les crises de rire povoquées par le dernier coup de son ami Maraud, se reposait tranquilemet sur un banc...

Soudain, il vu son ami s'écarté du groupe pour rejoindre un immeuble tout proche.... Il sentit que l'heure approchait...

Il fouilla fébrilement dans son équipement....

Non qu'il chercha une arme pour aider son ami, il savait que le combat qui se préparait était une affaire à régler entre lui et un énnemi de longue date...

Il cherchait en réalité quelque chose à manger pendant qu'il regarderai le combat qui s'annoce comme un des plus beau duel depuis bien longtemps.

Il avait déjà repéré un superbe emplacement d'où il pourrai voir tous les coups...

Ne trouvant rien dans ces poches, il fila rapidement au supermarché local pour acheter du pop-corn... Ne trouvant rien à son goût, il du se choisir une position, certe moins bonne, mais fournie en braves et rampants... Ainsi, il pourrait se distraire en attendant les coups....

Du haut de son immeuble, Fra pouvait apercevoir à quelque pas de là Maraud et à quelques encablures, un petit personnage blanc qui faisait front...

Le combat s'annonçait passionnant...

[Ezechiel]

Le regard posé au loin, Ezekhohr attendait son nainplacable ennemi... Il le sentit monter tout en haut d'une tour... Il sut que l'autre le regardait... Nainperturbable, le champion de la lumière ne bougea d'un iota, tel un symbole de bravoure en ces terres de fureur... Les braves, rassemblés à quelques mètres de l'impassible ange lumineux, continuaient leur effort pour conquérir cette Ville si convoitée, si cher pour certain avait-il cru comprendre. Tout cela n'avait aucun sens pour lui... Il regardait sa proie... son chasseur...sa raison de combattre... Maraud.

Le monde s'effaca devant ses yeux, se transformant en brouillard blanc pâle... Seul subsistait face à ses yeux calmes une tache d'un rouge brillant, intense, et en ce moment flottant loin au dessus du sol...

Il ne sentit meme pas un sadik, d'une infame traitrise, le poignarder dans le dos, profitant de sa concentration sur le combat à venir... Non plus il entendit les autres braves autour de lui accourir, son ami et frère d'arme Azharh en tête, l'infâme frapper, détruire, annihiler... Plus rien ne comptait desormais... Rien d'autre que la haine de l'Ennemi.

La danse de mort allait bientôt commencer...

[Azharh]

Non loin de là, le visage baigné de la lumière pourpre du Soleil Couchant, les cheveux libres au vent, son casque sous son bras gauche, scrutant l'immense champ de bataille de ce qui fut autrefois une splendide Ville, témoin d'une civilisation extrêmement férue d'arts et de sciences, Azharh, Le Chevalier Maître d'Armes de l'Ordre de la Ronde Table, observait de loin Maraud et les CRASSOUS, ses ennemis sadiques de toujours, en se demandant si Maraud allait vraiment venir...

Question idiote, cela est vrai : il ne pouvait pas ne pas venir. Il y avait en Maraud une loyauté assez rare parmi les Sadiques, et ce même envers ses ennemis...

Azharh donc restait tout près d'Ezekhohr, son ami de toujours. Nain permeable, Fidèle Écuyer de l'ORT attendait non loin de là. Ils avaient tous deux pour mission de tuer tout sadique qui viendrait s'interposer dans le magnifique duel qui se préparait...

Se tournant une dernière fois vers son ami Ez, Azharh lui souhaita dans son Coeur de vaincre...

[Maraud]

Maraud se remit en transe. Il était impératif qu'il se remette de l'épreuve des Dieux au plus vite. Ce combat il le ferait et il le gagnerait par la Barbe du Grand Schlavbeuk.

Il se concentra rapidement et se perdit dans le flux. Celui-ci semblait s'intensifier sur cette partie de la ville. Le fait de connaitre la source de son tourment donnait une substance à cette magie divine. La connaissance semblait à portée de main, mais elle était obscurcie pas cette lumière Blanche que dégageait Ezekhohr. La haine envers son ennemi en fut décuplée. COMMENT OSAIT-T-IL!?!

C'est à ce moment qu'un vacillement lui entrouvrit des voies jusqu'alors inconnues. Il sut. Par une habile manoeuvre, il utilisa le pouvoir de l'ennemi contre lui. Maraud se perdit corps et âmes pour se retrouver l'instant d'après derrière Ezekhohr.

Ce dernier ne s'attendait visiblement pas à un tel tour et fut pris au dépourvu. Cependant, Maraud n'avait pas vraiment réintégré son corps. Comme un pantin répondant à une puissance supérieure, il crispa son poing et l'envoya vers sa cible:

[Ezechiel]

Surpris par la traîtrise de son Ennemi juré, Ezekhohr roula à terre, sous la force de l'impact... Son ennemi était là, il était là pour lui... Ezekhohr sourit... Le combat allait pouvoir commencer...

Se relevant, le Chevalier sortit son arme, sa Lame de Jugement ; il observa l'adversaire. Celui-ci se mit aussitôt en garde, serrant sa hache contre lui, vacillant un peu... Il était encore sous le coup de l'usage des pouvoirs divins... Tant pis pour lui... Paix à son âme... Le chevalier s'élança sur le sadik, vivante expression de la haine qu'un nain peut porter envers un autre...

Maraud se prépara à l'impact ; il leva sa hache vers l'épée, comptant l'arreter dans sa course... comme Ezekhohr l'avait prévu. Rapidement, il prit un objet bizarre, accroché à sa ceinture. Horrifié, Maraud reconnu une lampe à nions... La hache levée, il ne lui restait plus qu'a serrer les dents pour ne pas crier... En plein élan, Ezekhohr activa sa lampe à pleine puissance uniquement au moment où il arriva sur Maraud ; irradié en pleine poitrine, celui-ci fut projeté plusieurs mètres en arrière, sous la puissance du choc...

[Ezechiel]

Maraud se relevait maintenant. Déjà l'air beaucoup moins sonné, malgré la blessure sanglante sur sa poitrine... Mais le rouge de son sang n'était rien comparé à celui de ses yeux, un rouge violent, implacable, cruel... sa haine ressortait, et le rendait terrifiant a voir...

Ezekhohr s'avança, l'esprit en paix ; il n'avait pas peur de mourir. Seule comptait le combat. Il sortit sa deuxième lampe à nions tout de suite ; la même ruse ne fonctionnerait pas deux fois de suite. Ensuite, il rangea sa Lame...

Maraud plissa les yeux, rendus à deux fentes rouges luisantes... Qu'est-ce qu'il préparait ? pourquoi garder juste une arme de contact ??? Etourdi par la téléportation, Maraud ne se posa pas plus de questions... Il chargea. Levant très haut sa Hache, il s'appreta à assener un terrible coup à ce chevalier inconscient.

Soudain, alors que Maraud n'était encore qu'a plusieurs mètres, Ezekhohr activa la lampe, a faible puissance. Le rayon sortit faiblement... Mais ensuite... Grâce aux pouvoirs du Soleil, dont il était le prêtre, il fortifia le rayon palôt, le transformant en rayon d'une brillance aveuglante, et aussi long qu'une bonne épée... La lame de lumière prête à frapper, Ezekhor attendit.

Lorsque l'adversaire arriva sur lui, tout se passa très vite : Entraîné par le poids de sa hache, Maraud ne put manoeuvrer ; Ezekhohr, lui se décala au dernier moment, fendant son Ennemi d'un coup tranchant du sabre de soleil. La chair se mit à grésiller, puis fut coupée ; mais le rayon s'eteignit bientôt... la lampe n'vait plus de piles. Il restait que Maraud avait maintenant une énorme bâlafre sur le ventre... Il gardera un souvenir brulant de la lame de lumière...

[Maraud]

Perdu dans des Brumes violacées, Maraud encaissait les coups. Son esprit détaché ne prenait pas en compte les dégats subits par son corps. Il voguait. La danse mortelle engagée entre les deux nains n'était pour lui qu'un spectacle distrayant. Plusieurs Rayons de lumières vinrent à nouveau le déranger dans cet espace éthéré où il se trouvait.

Une odeur de brûlé attira son attention. Soudain, il fut absorbé par le corps duquel se dégageait ce parfum de chair carbonisée. Ce corps mutilé était le sien! Comment avait-il pu en arriver là? Son destin avait été d'être l'instrument des Dieux. Il ne pouvait pas continuer à se faire trainer dans la poussière de cette façon.

Ezekhohr était encore auprès de lui. Son armure était toute proche, sa respiration saccadée se faisait entendre. Mais plus que tout autre outrage, son épée de lumière avait laissé une marque indélébile sur le corps du nains. Il avait osé commettre un tel sacrilège, l'infâme!

Maraud se laissa alors aller dans une folie incontrôlée. Il perdit ses repères et ne se focalisa que sur une seule et unique cible: Ezekhohr ... son ennemi.

Son corps devint à nouveau une partie extérieure guidée dans ses mouvements. Ceux-ci furent si innattendus et précis qu'Ezekhohr n'eut pas le temps de reculer.
Un des poings de Maraud lâcha sa hache et vint s'encastrer dans le casque du chevalier. Celui-ci perdit son équilibre suite à l'impacte et s'écrasa lourdement par terre.
Les poings du chef Sadique semblaient faire plus que des dégats physiques. La lumière si Blanche et lisse que dégageait Ezekhohr au début du combat avait perdu de son éclat pendant un bref instant, mais, comme un feu plie sous le vent pour s'en nourrir par la suite, cette lumière revint plus éclatante que jamais. La flamme rouge de Maraud en fut ravivée elle aussi.

[Ezechiel]

Ezekhohr se releva. Ses yeux étincelaient de lumière, si bien que Maraud ne pouvait plonger son regard dans le sien... Lentement, tel lorsqu'il déploie ses ailes, Ezekhohr fit voler sa cape, et sortit une montrueuse épée à deux mains. Il bougea la balle qui servait à la maintenir accrochée sur son dos. L'énorme épée en main, il s'avança vers Maraud, sûr de sa force...

Maraud jura. Que pouvait-il faire face à une arme d'une telle allonge ??? Il lui fallait reculer, et tenter de percer l'armure du chevalier... Le sadik sortit de son sac une arbalète, terrifiante arme destinée à annihiler les chevaliers... Le visage déformé par un rictus abominable, il pensa cet objet devrait faire l'affaire...

Ezekhohr avançait toujours, lentement, calmement. Il voyait bien l'adversaire, par des gestes vifs et précis, armer son arbalète... Encore 3 loquets à pousser... 2 arches à plier... 1 carreau à enclencher... Ezekhohr s'arreta alors. Et pointa l'énorme épée en terre... Maraud hésita : Arrete-t-il le combat ??? Maraud n'hésita pas longtemps : c'est un sadik. Que l'autre se défende ou pas, n'était pas son problème..

Le chevalier, tandis que sa Nemesis relevait son arme vers lui, prit alors la balle restante sur son épée géante... Et la jeta de toutes ses forces. Alors, l'épée, liée à la balle par une magie particulièrement puissante, se déterra violemment et partît en tournoyant vers Maraud, médusé... Pour le Chevalier, l'effort n'avait pas été plus grand que pour jouer au base-ball ; cependant, l'épée suivant la balle, était facilement mortelle pour un nain... Pas assez vif, Maraud la reçu dans l'épaule, d'où elle s'arracha sous la puissance du jet, extirpant un cri de douleur du nain sadik...

[Maraud]

L'épée magique vint ajouter une nouvelle blessure profonde à Maraud. Un sang rouge et âcre imbibait ses habits et sa bouche. Il l'avala. Son goût déclencha un locquet dans l'esprit du nain. Il prit conscience du monde extérieur tout en tombant sur ce sol trop dur.
Ces dieux dont il se croyait le messager, ces dieux qui lui avaient partagé une infime partie de leur puissance, ces même dieux jouaient avec lui. Il avait été assez présomptueux pour se croire immunisé à la puissance grisante de la magie maléfique. Sa fièreté était brisée, mais aucun son ne s'échappa de sa bouche, aucune expression de désespoir n'apparut sur son visage. Beaucoup de nains seraient tombés dans une dépression sans fond devant un tel gouffre, mais pas lui. Il n'avouerait jamais qu'il possède des faiblesses. Il ne se l'avouerait jamais à nouveau non plus.

Tout en se relevant avec la seule force de sa volonté, il fit un rapide constat de ce qu il l'entourait. Ezekhohr était face à lui. Son casque était ouvert suite aux coups qu'il avait reçu. Il souriait. Son regard dégageait quelque chose de fanatique. Du sang coulait aussi sur le côté de son armure. Toutefois il tenait debout et semblait prêt à charger dès que le Sadique serait debout.
Maraud ralentit ses gestes suite à ce constat. Les chevaliers avec leurs principes sont si prévisibles dans un combat. ... Il s'arrêta sur cette pensée. Il repassa alors tous les coups qu'il avait déjà reçu. Les feintes de l'adversaire lui étaient pourtant connues, comment avait-il pu se faire avoir de la sorte?!

Quelques pas titubants vers le chevalier lui permirent de gagner le temps nécessaire pour jeter un oeil aux alentours. Beaucoup de Braves s'étaient rassemblés. Plusieurs arboraient les même armes qu'Ezekhohr et presque tous avaient le signe distinctif de l'alliance. Tous semblaient en transe. Ezekhohr tirait sûrement une force morale de ces parasites. Il ne le montrait pas.
Ces derniers auraient-ils assez d'honneur pour rester à l'écart de ce combat? Le Sadique n'avait pas pensé aux conséquences en se lançant dans ce duel ... il ferait appel à sa chance pour que son destin suive la ligne de conduite qu'il s'était fixé il y a longtemps déjà.

Le chevalier était toujours attentif aux gestes de son ennemi qui souffrait clairement de ses blessures. Chaque pas qu'il faisait était plus incertain que le précédent. La fin était proche.

Soudain, Maraud sembla tomber, mais ce n'était qu'une feinte destinée à lui donner une orientation optimale pour courir. Ce déploiement d'énergie venant d'un nain visiblement agonisant surpris tout le monde.
L'épée à deux balles était trop imposante pour être d'une quelconque utilité face à cette attaque. La hache de nain quant à elle était destinée au flanc d'Ezekhohr. Celui-ci para quand même la hache, mais les côtes du Brave n'était pas l'objectif de l'arme. Juste avant l'impact, un des poings du Sadique fit un arc de cercle pour éviter tout obstacle et vint frapper le casque de lumière affaiblit par les coups précédents. L'armure perdit sa partie supérieure qui vola dans les airs et se perdit au milieu des Braves maintenant attroupés autour des duellistes.

[Ezechiel]

Saignant abondemment, Ezekhohr se releva. Tous les combats antérieurs l'avaient déjà fortement éprouvé, et là, C'est le point d'orgue de cette symphonie de mort... Maraud était un adversaire puissant, ses coups dévastateurs, et Ezekhohr avait peur qu'il n'aie d'autres ressources avec lui... Il était temps d'en finir. Il sortit alors sa machette, utensile de cuisine coupant au possible, et donc largement adaptable comme arme... Rapide, légère, maniable, et provoquant de magnifiques geysers de sang : l'arme idéale...

Maraud vit cela... Mais il vit plus encore. La machette dégageait une aura maléfique, comme si une noirceur sans pareille était incrustée dans le métal... Cette lame devait avoir un passé bien lourd en péchés !!! Ezekhohr sourit... A l'expression de son Ennemi, il en conclut qu'il avait deviné... La machette n'était pas aiguisée... Elle était rendue coupante par la volonté de celui qui l'avait tenue autrefois, rougissant les rues de Londres dans la nuit... La machette de Jack l'Eventreur !!!

Ezekhohr se rapprocha... La machette dans sa main ne semblait tendre que vers un seul but : boire le sang...

Avec un cri féroce, Ezekhohr se jeta sur Maraud, lourdement handicapé par des blessures sévères... L'assault fut brutal et sauvage, à l'image de la haine opposant les deux adversaires ; machette contre hache, les armes ricochaient les unes contre les autres, des étincelles fusaient partout... Les nains autour s'arrêtèrent, regardant le spectacle pyrotechnique offert par les duellistes.

Puis, un pas de travers, une parade moins sûre, et le châtiment tomba : trompant une garde trop faible, Ezekhohr trancha sa Nemesis de l'épaule jusqu'a la poitrine... La machette but le sang, douleur encore plus intense dans l'esprit de Maraud, que celle d'avoir un objet métallique dans la cage thoracique...

[Maraud]

Ezekhohr avançait d'un pas certain tout en gardant à l'esprit que ce nain pouvait encore lui jouer un mauvais tour. Ses blessures le rongeaient de l'intérieur mais il tenait bon. Sa posture était parfaite et sa démarche assurée. Ses frères d'arme le regardaient. Quelques braves s'approchaient même croyant le duel fini. Ils se trompaient.

Maraud de son côté n'était plus qu'un ensemble de membres tenus ensemble par des liens de douleur. Chacun de ses mouvements le tourmentait plus que toutes les tortures qu'il avait pu inventer. Seul son esprit pouvait travailler. Il réussit tout de même à se relever en s'adossant à un poteau. S'il fallait mourir, il le ferait dans la dignité propre à tout Sadique.

Ezekhohr parla avec une voix qui trahissait quelques tourments intérieurs:
"Tu fus un adversaire de taille Maraud, mais acceptes cette défaite inévitable. Le jugement des Dieux sera rendu par ma main."

Maraud d'une voix cassée dit doucement:
"Ne parle pas de Dieux quand tu ne connais pas ce dont ils sont capables..."
Sa voix se tut et sa tête se baissa. Il rechercha ce qu'il avait repoussé quelques instants plus tôt. Il pouvait le sentir. Il était toujours là: ce flux magique, cette puissance divine. Mais quelque-chose avait changé...

Voyant son ennemi baisser la tête, le chevalier pris ce geste pour une acceptation de son sort. Il s'approcha un peu plus près en brandissant sa machette. Le coup allait être puissant et précis. Le chef sadique s'était bien battu et méritait une mort rapide...

Maraud sentit Ezekhohr approcher plus qu'il ne le vit. Les deux lueurs était à nouveau là. Mais la lueur blanche était maculée de rouge et inversement pour la lueur rouge. LE SANG. Il comprit tout de suite que le sang était le souvenir. Quelques soient les centaines de vies qui l'avaient précédé, le même sang coulait dans les veines de ses ancêtres. Le sang était le pouvoir. C'était lui la connection avec les Dieux. Ezekhohr aussi devait avoir parmis ses ancêtres quelques grands nains liés avec certains Dieux. Leurs deux Animae étaient puissants, ils étaient proches l'un de l'autre...

Les nains attroupés en cercle autour du combat virent Ezekhohr se figer. Ils ne comprenaient pas ce qui pouvait empêcher un nain qui avait montré tant de hargne, tant de haine envers son ennemi, de donner le coup de grâce au perdant. Leurs yeux étaient posés sur ce Chevalier et ils remarquèrent tous en même temps que son corps se mettait à scintiller. L'armure pulsait au même rythme qu'un coeur. De son côté, le sadique semblait s'entourer d'une substance éthérée de couleur rouge. Les deux auras scintillèrent de façon plus prononcée pendant que le spulsations semblaient s'accorder pour finir au même rythme.
Soudain, les deux nains figés pendant de longues secondes se mirent à crier et leurs corps dégarèrent des colonnes de lumières qui vinrent transpercer les cieux. Une colonne rouge comme le sang fit face à une colonne de pure blancheur et entre les deux l'espace semblait perdre consistance.
Elles s'élargirent en une fraction de seconde pour se fondre l'une dans l'autre et aveuglèrent tous les nains se trouvant dans les alentours. Les nains téméraires qui s'étaient approchés pour assister au coup de grâce furent projetés par une force qu'ils ne connaissaient pas...








Les nains reprirent leurs esprits.



Leurs yeux purent à nouveau s'ouvrir.



Ils observèrent hébétés le lieu où se trouvaient quelques instants plus tôt les duellistes. Sur le sol se trouvaient deux nains allongés.

L'un d'eux se releva.
L'un d'eux disparu.

Le duel était fini, le jugement des dieux était tombé. Celui-ci était beaucoup plus éclatant, beaucoup plus puissant que tout ce qui avait existé auparavant sur les mondes de Nainwak.


Les nains Braves et sadiques qui avaient été témoins de ces évènements sans précédents ouvrèrent un passage.

Maraud s'en alla titubant et à bout de force retrouver ses CRASSOUS.

Il avait vaincu. Mais il lui restait comme un goût amer au fond de la bouche. Que penser de tout ce qui s'était passé en si peu de temps? Quel était la puissance qui lui avait permis de venir à bout d'Ezekhohr? Y avait-il un lien entre ces deux nains? Une guerre ancestrale était-elle à l'origine de cette haine qu'ils se vouaient l'un à l'autre? ...

Beaucoup de questions et un duel gagné grâce aux Dieux, voilà ce que le chef Sadique avait gagné aujourd'hui.

[Azharh]

Ayant observé toute la scène avec la plus grande attention, Azharh, dont le Coeur avait battu très fort en sa poitrine tout au long du Duel, était maintenant calme et posé, fier du magnifique Combat qu'avait mené son ami Ezekhohr.

A l'emplacement ou le fidèle Chevaliers était tombé ne restait maintenant que quelques armes et cinq ou six BIERES, qui reflètaient bien la personnalité d'Ezekhohr hors des combats...

Maraud était essoufflé : le combat acharné l'avait grandement affaibli. Après avoir ramassé quelques objets, Maraud releva la tête et son regard se porta vers Azharh, qui c'était approché de lui. Il allait l'achever, ça ne faisait aucun doute... Il allait venger son ami Ezekhohr...

Mais Azharh n'en fit rien. Il se courba respectueusement devant Maraud, le Vainqueur du Duel, et déposa Dramborleg sa Grande Hache aux pieds de Maraud en signe de profond respect qu'il lui portait.

Et partout, il en fut de même : les Braves respectueux du Vainqueur se courbèrent devant lui et le laissèrent regagner ses amis regroupés un peu plus loin, dans les Quartiers Est de la Ville...

Ainsi prit fin le Duel de l'Ange de Lumière et du Messager Divin, et si l'un d'eux tomba, ce ne fut que pour en acquérir une Gloire et une Renommée à peine moins grandes que celles du Vainqueur...

[Ezechiel]

Hagard, Ezekhohr releva les yeux ; la douleur de ces rayons de lumiere l'avait terrasse, et mit a genoux... Mais autour de lui, point de ville, de combats, et, plus grave, de Maraud... Il se trouvait quasi-seul au beau milieu d'une plaine, parcourue de chemins formant un symbole etrange... Pas un sadik en vue.

Le regard perdu a travers l'horizon, a travers les mondes, le chevalier aux yeux luisant sourit, l'air mauvais...

Bien... La chasse pouvait recommencer...

[Fra Diavolo]

Du haut de son immeuble Fra avait attendu tout l'après-midi que le terrible combat démarre...

Il failli s'endormir qd, se tournant une dernière fois vers son ami de toujours, Maraud, il le vis bouger... Le combat allait commencer!!!!

Fra pris alors un peu de sang de Brave sur un des cadavres se trouvant encore fumants près de lui... Cela le reveilla...

Il se pencha sur le rebord et vis Maraud s'éloigner rapidement et entrer dans le halo de lumière blanchatre...

Peu de temps après, il perçu une lumière reconnaissable entre toutes... Celle d'une lampe à nions...

Mais qui l'avait enclenchée?????

Maraud en avait-il une sur lui quand il est parti se concentrer? Fra ne se souvint pas... Soudain, une autre lumière succéda à celle de la lampe...

Celle-ci était rouge, très rouge... Celle-ci ne pouvait provenir que d'un grand Sadique... Maraud était donc touché... Fra avait confiance... Maraud ne pouvait échouer, mais ce serai dur...

Les deux lumières se mélangeant, Fra ne distinguait plus les coups...

Un moment, il pensa aller aider le chef des CRASSOUS qui risquait gros...

Mais il se souvint des paroles de son ami : "C'est entre lui et moi".

Il ne lui restait qu'une chose à faire... Faire chauffer son véhicule pour se cas improbable ou il devrait récupérer les armes de son ami...

Il allait gagner l'escalier pour regagner la rue ou était garé son engin quand la lumière blanche s'éteint... La rouge baissait doucement d'intensité... Maraud avait donc gagné...

Il appella le cuistot des CRASSOUS, il fallait fêter l'évennement...