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L'Autre Mort

 
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Saint Gouniaf
Nain en Or


Inscrit le: 07 Fév 2003
Messages: 1676
Localisation: parmi les gnous et les carcajous

MessagePosté le: Ven 23 Mai, 2003 13:57    Sujet du message: L'Autre Mort Répondre en citant

Il doit y avoir deux ans, Alyumdra m'écrivit de Tetris, annonçant l'envoi d'une traduction, peut être la première en langage nanique, du poème " Flooder c'est mal ", de Todite le québécois, et ajoutant dans un post-scriptum que [GND]Arwall , dont je devais me souvenir un peu, était mort d'une congélation pulmonaire quelques jours plus tôt. Le nain, terrassé par la fièvre, avait revécu dans son délire la sanglante journée de ville ; cette nouvelle ne me surprit pas et je la trouvais normale, car [GND]Arwall avait servi à l'âge de 19 ou 20 ans sous les drapeaux sadiques de dame Tess. La bataille de 2679 le surprit sur un monde sadique, où il achevait les braves égarés ; [GND]Arwall était de Poisson Gazeuse, sous la domination brave, donc il suivit ses amis, aussi courageux et naïf qu'eux. Il prit part à une échauffourée et à la dernière bataille ; rapatrié en 2680, il s'adonna à nouveau avec une humble ténacité aux tâches rurales. A ma connaissance, il ne quitta plus sa province. Il passa ses dernières années en un lieu fort solitaire, à une ou deux lieux du Monde des Sadiques ; c'est dans cette retraite perdue que je m'entretenais avec lui un après-midi (j'essayais du moins de le faire) vers 2716. C'était un homme taciturne, peu instruit. Toute l'histoire de sa vie tenait dans le branle-bas et la fougue de la bataille de ville; je ne fus donc pas surpris qu'il les revécût au moment de sa mort... Je sus que je ne reverrais plus Arwall et je voulus me le rappeler ; ma mémoire visuelle est si mauvaise que je me souviens seulement d'une photographie que Bigbadaboum avait prise de lui. Ce fait n'a rien de singulier si nous pensons que je n'ai vu cet homme qu'une fois au début de 2716, et son image, très souvent. Bigbadaboum m'envoya cette photographie, je l'ai perdue et ne la cherche plus. J'appréhenderais de la trouver.

Le deuxième épisode eut lieu sur Vide-World quelques jours plus tard. La fièvre et l'agonie du nain sadique me suggérèrent un récit fantastique sur la défaite de Ville. Phénix, à qui je parlais de ce sujet, me donna un mot pour le colonel Biggie Portequoy, qui avait pris part à cette campagne. Le colonel me reçut après dîner. De sa berceuse, dans un patio, il évoqua pêle-mêle et avec amour le temps passé. Il parla de munitions qui n'étaient pas arrivées, de troupes de chevaux fourbus, de nains endormis et terreux s'épuisant en marches labyrinthiques, de nains saignés comme des poulets, d'une guerre civile qui m'apparaissait moins comme le choc de deux armées que comme le rêve d'un bandit. Il parla de Nain World, Vide World, Ville. Il le fit en périodes si bien construites et de si vivante façon que je compris qu'il avait souvent raconté ces mêmes choses, et je craignis que ces mots ne fussent à peu près vides de souvenirs. Au cours d'un bref répit, je réussis à prononcer le nom d'Arwall.
- Arwall ? [GND]Arwall ? dit le colonel. Cet individu fut sous mes ordres. Un petit nain avec un drôle de heaume que les gars appelaient Arwy.
Le colonel se mit à lancer de bruyants éclats de rire, qu'il interrompit soudain avec une gêne feinte ou sincère. Il ajouta sur un autre ton que la guerre, comme la naine, permettait de mettre les nains à l'épreuve, et qu'avant d'entrer au combat, nul ne savait qui il était. Tel qui se croyait brave était un lâche, et vice versa, comme il arriva à ce pauvre Arwall qui crânait sur les mondes sadiques avec son heaume en fer blanc, et ensuite lâcha pied sur Ville. Dans un échange de coups de boomerang avec les braves il se conduisit comme un nain, mais ce fut bien autre chose quand les armées se trouvèrent face à face, que la canonnade commença et que chaque nain sentit que 500 nains s'étaient coalisés pour le tuer. Pauvre sadique : il avait passé sa vie à chasser des rampants, et le voici tout à coup entraîné par une toquade patriotique...

D'une manière absurde, la version de Portequoy me gêna. J'aurais préféré que les faits ne se fussent pas passé ainsi. Je m'étais fait inconsciemment du vieux Arwall, entrevu un après-midi, bien des semaines auparavant, une sorte d'idole; la version de Portequoy la mettait en pièces. Je compris subitement la réserve et la solitude obstinée d'Arwall ; elles n'étaient pas dues à la modestie mais à la honte. En vain me répétais-je qu'un nain bourrelé par le remords d'un acte de couardise est plus complexe et plus intéressant qu'un nain purement courageux. Oui mais Arwall, en tant que sadique, avait le devoir d'être courageux -surtout devant des nains braves.

Quelques temps plus tard, comme il me manquait quelques détails pour mon récit fantastique (que malencontreusement je n'arrivais pas à mettre en forme), je retournais chez le colonel Portequoy. Je le trouvais en compagnie d'un autre nain âgé,
le docteur Nicrib, qui avait milité lui aussi lors de la campagne de dame Tess. La conversation tomba, comme il fallait s'y attendre, sur Ville. Nicrib raconta quelques anecdotes, puis ajouta lentement, comme qui pense à haute voix :
- Nous passâmes la nuit près d'un immeuble, je m'en souviens, et quelques nains s'incorporèrent à notre troupe. Parmi eux, un vétérinaire [nain110] qui mourut la veille du combat et un jeune chasseur de rampants, un certain [GND]Arwall.
Je l'interrompis aigrement :
- Je sais, lui dis-je. Le sadique qui flancha devant les balles.
Je me tus ; tous deux me regardaient avec perplexité.
- Vous vous trompez, monsieur, dit enfin Nicrib, [GND]Arwall mourut comme voudrait mourir tout nain digne de ce nom. Il devait être quatre heures de l'après-midi. Sur le sommet de la montagne, l'infanterie bleue s'était retranchée ; les nôtres chargèrent contre elle, à la lance ; Arwall était en tête, criant, et une balle le frappa en pleine poitrine. Il se dressa sur ses étriers, acheva son cri, roula à terre et resta entre les pattes des chevaux. Il était mort et la dernière charge de Ville lui passa par-dessus le corps. C'était un vrai sadique et il n'avait pas 20 ans.

Il parlait, sans aucun doute, d'un autre Arwall, mais quelque chose me poussa à demander ce que criait le sadique.
- Des grossièretés, dit le colonel, comme d'habitude dans les charges.
- C'est possible, dit Nicrib, mais il cria aussi : Vive Bubulle !
Nous gardâmes le silence. Finalement, le colonel murmura :
- Non comme s'il s'était battu sur Ville, mais sur Poisson Gazeuse, il doit y avoir un siècle de cela.
Il ajouta, franchement perplexe :
- Je commandais ces troupes et pourtant je jurerais que c'est la première fois que j'entends parler d'un Arwall.
Nous ne pûmes obtenir qu'il s'en souvint.

Sur Monde des Braves, la stupeur qu'avait produite sur moi son oubli se renouvela. Devant les onze délectables volumes des Oeuvres de Bleu, au sous-sol de la librairie nanique de DocPyrros, je rencontrais, un après-midi, Alyumdra. Je l'interrogeais au sujet de sa traduction de " Flooder c'est mal ". Il répondit qu'il n'avait pas l'intention de le traduire et que la littérature québécoise était si ennuyeuse qu'elle rendait inutile Todite. Je lui rappelais qu'il m'avait promis cette traduction dans la lettre même où il m'annonçait la mort d'Arwall. Il me demanda qui était Arwall. Je le lui dis, mais en vain. Avec un début de terreur, je remarquai qu'il m'écoutait en proie à un sentiment d'étrangeté, et je cherchais refuge dans une discussion littéraire sur les détracteurs de Todite, poète plus complexe, plus habile, et certainement plus singulier que le malheureux Poe.

Il me faut enregistrer encore quelques faits. En avril, j'eus une lettre du colonel Portequoy ; la mémoire de celui-ci n'était plus en défaut, et il se souvenait fort bien à présent du petit type de Monde des Sadiques qui était en tête de la charge de Ville et qui fut ce soir là enterré par ses hommes au pied de la montagne. Peu après, je passai par MdS. Je ne trouvai pas la cabane d'Arwall, dont personne ne se souvenait. Je voulus interroger l'éleveur Haalapogn, qui le vit mourir ; celui-ci était décédé il y a peu. Je voulus me remémorer les traits d'Arwall ; quelques jours plus tard, en feuilletant des albums, je me rendis compte que le visage sombre que j'avais réussi à évoquer était celui du célèbre nageur Moustif.

J'en viens maintenant aux conjectures. La plus facile, mais aussi la moins satisfaisante, postule deux Arwall : le lâche qui mourut sur MdS vers 2721, le flamboyant qui mourut sur Ville en 2679. Son défaut réside dans le fait qu'elle n'explique pas ce qui est vraiment énigmatique : les curieux va-et-vient de la mémoire du colonel Portequoy, l'oubli qui annule en si peu de temps l'image et même le nom de celui qui survécut au combat (je n'accepte pas, je ne veux pas accepter une conjecture plus simple, selon laquelle j'ai rêvé le premier). Plus curieuse est la conjecture surnaturelle qu'évoqua Ulrike von Kühlmann. [GND]Arwall, disait Ulrike, périt dans la bataille et à l'heure de sa mort supplia Dieu de le faire revenir sur Monde des Sadiques. Dieu hésita une seconde avant d'accorder cette grâce, et celui qui l'avait demandée était déjà mort , et quelques nains l'avaient vu tomber. Dieu, qui ne peut pas changer le passé, mais peut changer les images du passé, changea l'image de la mort en celle d'une disparition, et l'ombre du nain de MdS revint à son pays natal. Elle revints, mais nous devons nous rappeler sa condition d'ombre. Elle vécut dans la solitude, sans naine, sans amis ; elle aima et posséda tout, mais de loin, comme de l'autre côté d'une vitre ; " elle mourut " et sa frêle image se dissipa, comme l'eau dans l'eau.

Cette conjecture est erronée, mais elle aurait dû me suggérer la véritable (celle que je crois aujourd'hui la véritable), qui est à la fois plus simple et plus extraordinaire. Je le découvris de façon presque magique dans le traité De Omnipotentia, de Gnüd Awarlli, à l'étude duquel je fus amené par deux vers du chant XXI du Paradis qui pose précisément un problème d'identité. Au cinquième chapitre de ce traité, Gnüd Awarlli soutient, contre Aristote et contre Frégédaire de Tours, que Dieu peut faire en sorte que ne soit pas ce qui une fois a été. Je lus ces vieilles discussions théologiques et commençai à comprendre la tragique histoire de Sire [GND]Arwall.

Je la devine ainsi. Arwall s'est conduit comme un lâche sur le champ de bataille de Tetris en 2679, et a consacré sa vie à faire oublier cette honteuse faiblesse. Il est revenu sur Monde des Sadiques : il n'a levé la main sur aucun nain, n'a marqué personne, n'a pas cherché à passer pour courageux, mais il s'endurcit dans les plaines sadiques, aux prises avec la brousse et les rampants sauvages. Il a préparé peu à peu, certainement sans le savoir, le miracle. Il s'est dit au plus profond de son coeur : " Si le destin m'accorde une autre bataille, je saurais la mériter. " Pendant quarante ans, il l'a
attendue avec un espoir obscur, et le destin, finalement, la lui a donnée, à l'heure de sa mort. Il la lui a donnée sous forme de délire, mais déjà les Grecs savaient que nous sommes les ombres d'un rêve. Au moment de l'agonie, il a revécu sa bataille, il s'est conduit comme un nain, a pris la tête de la charge finale et une balle l'a frappé en pleine poitrine.

Ainsi, sous l'effet d'une longue souffrance, vers 2721, [GND]Arwall est mort dans la déroute de Ville, qui a eu lieu entre l'hiver et le printemps 2679.
Dans la Somme théologique, on nie que Dieu puisse faire en sorte que la passé n'est pas été, mais on ne dit rien de l'enchaînement enchevêtré des causes et des effets, si vaste et si intime qu'on ne pourrait sans doute annuler un seul fait éloigné, pour insignifiant qu'il fut, sans invalider le présent. Modifier le passé n'est pas modifier un seul fait ; c'est annuler ses conséquences qui tendent à être infinies. En d'autres termes, c'est créer deux histoires universelles. Disons que, selon la première, [GND]Arwall est mort sur Monde des Sadiques vers 2721 ; d'après la seconde, sur Ville au printemps
2679. C'est la seconde que nous vivons à présent, mais la suppression de la première n'a pas été immédiate et a produit les incohérences que j'ai rapportées. Nous avons vu les diverses étapes parcourues par le colonel Biggie Portequoy : au début il se rappela qu'Arwall avait agi comme un lâche ; puis il l'oublia complètement ; enfin il se souvint de sa mort intrépide. Non moins significatif est le cas de l'éléveur Haalapogn ; je présume que ce dernier est mort car il avait trop de souvenirs de [GND]Arwall.
Quant à moi, je ne veux pas courir semblable danger. J'ai deviné et consigné un processus inaccessible aux nains, une sorte de scandale de la raison ; mais certaines circonstances amoindrissent ce privilège. Pour le moment, je ne suis pas sûr d'avoir écrit la vérité. Je crois que dans mon récit il y a de faux souvenirs. Je crois que [GND]Arwall, s'il a existé, ne s'appelait pas [GND]Arwall, et que je l'évoque sous ce nom pour me persuader un jour que son histoire me fut suggérer par l'ouvrage de Gnüd Awarlli. Il se passe quelque chose de semblable avec le poème que j'ai mentionné au début et qui verse sur l'irrévocabilité du passé. Bientôt, je croirais avoir composé un conte fantastique et j'aurais décrit un événement réel ; l'innocent Virgile aussi, voici deux mille sept cent ans, crut annoncer la naissance d'un homme et il prédisait celle d'un Dieu.
Pauvre Arwall ! La mort l'emporta à 19 ou 20 ans dans une malheureuse guerre oubliée et dans une querelle de clocher, mais il obtint ce à quoi son coeur aspirait, et il mit longtemps à l'obtenir, et il n'y a peut-être pas de bonheur plus grand.

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Toute ressemblance avec des nains existant ou ayant existé serait purement forfuite. D'après J.L. Borges, in L'aleph
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AlyumdrA
Nain-doré(e)


Inscrit le: 17 Mar 2003
Messages: 3085
Localisation: Dans mon Chateau au pied de l'Oasis !!!

MessagePosté le: Sam 24 Mai, 2003 9:24    Sujet du message: Re: L'Autre Mort Répondre en citant

8) Bravo, magnifique Texte et histoire.......Clap clap clap Wink
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C(n)aïn
Nain-bitué(e)


Inscrit le: 14 Mai 2003
Messages: 40

MessagePosté le: Sam 24 Mai, 2003 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked !!!! .... Splendide!

Quelle inspiration!

.... Un autre recit! un autre recit!

Very Happy Very Happy Very Happy

C(n)aïn
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biggie
Voiture des sables


Inscrit le: 29 Sep 2002
Messages: 4521
Localisation: là !!! juste derrière le champignon !

MessagePosté le: Sam 24 Mai, 2003 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

excellent Wink
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nicrib
vulgaris alcoolus


Inscrit le: 22 Jan 2003
Messages: 299
Localisation: Domfront (Orne)

MessagePosté le: Sam 24 Mai, 2003 17:21    Sujet du message: Répondre en citant

Excellent aussi! Very Happy
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_BOISVERT_
Nain(e) à l'aise


Inscrit le: 26 Avr 2003
Messages: 192
Localisation: _CARDIFF_

MessagePosté le: Sam 24 Mai, 2003 19:04    Sujet du message: Répondre en citant

ya des claviers qui doivent fumer dans le forum des chroniques entre tes récis et ceux de docpy Wink

Sinon, je confirme, c'est super bien écrit et ça se lit d'une traite. chapô.
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Maraud
Nain-tégré(e)


Inscrit le: 09 Avr 2003
Messages: 457

MessagePosté le: Jeu 17 Juil, 2003 15:47    Sujet du message: Répondre en citant

Saint Gouniaf, tes délires schizophrènes nous ont donné un récit très instructif.
J'attends le moment où tu seras à ma merci pour extraire, par la torture si nécessaire, toutes les informations que tu as glané sur l'histoire de ce monde. Twisted Evil
Mieux l'appréhender pour mieux le contrôler. Twisted Evil


/Rp off

@ Saint Gouniaf: Bravo Exclamation

@ Arwall:

Citation:
Avis aux grands de ce monde : peu importe ce que vous accomplirez, la seule façon de vous inscrire dans l'Histoire, c'est de vous trouver un bon biographe.
Ecrivain français [ Bernard Werber ]

Razz Very Happy
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Phénix
Nain-dispensable


Inscrit le: 27 Nov 2002
Messages: 1218
Localisation: Partout où un feu est allumé, plus trop à Lyon, mais à Paris

MessagePosté le: Ven 18 Juil, 2003 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

ben dis donc........

pffffffiiiiuuuuuuuuuuuuuu c long à lire........

....


mais je l'ai lu !

zoli texte quand même.....

gougou : le nainlettré Wink
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1nain con petant
Nain-mateur(trice)


Inscrit le: 17 Juil 2003
Messages: 14

MessagePosté le: Ven 18 Juil, 2003 12:11    Sujet du message: Répondre en citant

excellent texte !
long a lire, mais ca vau le coup ! Very Happy

1nain con petant, sadique a temp plein, et fier de l' être
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Libellule des Marais
Nain-tégré(e)


Inscrit le: 16 Juin 2003
Messages: 404
Localisation: par iciiiiii sur mon nénuphar

MessagePosté le: Ven 18 Juil, 2003 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

un vrai roman...digne d'etre edité Wink
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