Nainwak's World

Motoko Haru · Nain-mateur(trice) Inscrit le: 17 Mai 2004 Messages: 24

Je vais vous conter ici l'incroyable bataille qui vient d'être livré sur La forêt (Perceuse) Amazonienne.
Cette lutte restera, j'en suis sur, gravée à jamais dans les mémoires de tous ses participants.

< …..
Une bataille qui restera dans le petit cœur de chaque sadique présent alors.
….. Carbo A Vigna >

Prélude : une renaissance
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Encore tout engourdi d'un sommeil qui me semblait éternel, des flashs brumeux de batailles réveillent ma conscience.
Mes muscles encore tétanisés, je revois ces champs de batailles, mon cœur empli d'effrois de toute cette haine versée.
Combats épiques et sans fin du bien contre le mal où les rampants et les 10 PV viennent troubler les victoires promises, déjouer les stratégies les plus fines.
Mon âme de brave souffrant devant de tels carnages, j'étais alors, trop jeune pour comprendre tant de haines et de déchirements.
...
Une lumière douce, perçant la fraîcheur des feuillages, me sort de mon état léthargique.
Mes neurones se re-synchronisent, mes narines se dilatent et aspirent avidement cet air frais, suis-je enfin au paradis?
Frais, oui, si frais et si pur, sans la moindre trace de sang !?
Je me lève, observe les lieux, plus aucune bataille... { calme profond }
Mes pupilles s'agrandissent encore, s'accommodent, et aperçoivent des nains qui sortent également de leurs sommeils, ils sont paisibles, étonnés, sereins et gris ... GRIS ?!?!
Tous, tous les nains sont gris ...
Je baisse les yeux sur mon corps et moi non plus, je ne suis plus bleu, mais gris...
Au paradis, je suis au paradis, enfin, Tout est fini...

Un nouveau monde
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Mes yeux parcourent cette terre nouvelle et croisent de ci de là des objets, reliques du monde passé.
Par amusement plus que par réel intérêt me voici à collectionner ces objets si précieux dans l'ancien temps.
Les jours passent, et ce nouveau paradis, doucement se réveille et avec lui les premières rancœurs, les premiers mots durs, les premières insultes.
Puis viennent les premières querelles, les premières baffes, les premiers coups.
Cette nervosité naissante me rappelle, mes querelles passés avec (mooshi des bois).
Ce brave arrogant m'insupportait par ses certitudes, ses airs hautains, son ego démesuré, son orgueil immodéré.

Le côté obscur
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L'humeur maussade, ces souvenirs me titillent et assombrissent ma paix nouvellement trouvée.
Je tente d'oublier, d'occulter ces querelles ambiantes, lorsque je sens un regard narquois posé sur moi.
Ce regard, je le connais, fait de dédain, provocation, mépris, c'est celui de ( mooshi...

Il est là, devant moi, il n'est plus habillé de sa fière tunique bleue mais de lambeaux de veste vert turquoise.
Il détourne son regard et se met à frapper de plus belle < muelsch boubou > un sadique nouvellement révélé.

Mais son visage aux airs suffisants a réveillé en moi une haine irrépressible, qui s'empare de mes mains, de mes bras, de ma volonté.
Il le faut, il faut que je lui rende le reflet de son image, de ce dégoût qu'il m'inspire.

Mes jambes ne m'écoutent plus et, tandis qu'il achève < muelsch boubou >, mes bras se jettent à son cou.
Je serre, je griffe, je mords, je ne me contrôle plus, je me fais peur, je transpire, il fuit, je le rattrape et à chaque fois une énergie nouvelle s'empare de moi.
( mooshi des bois ) agonise et je plonge mes dents dans son cou et dans une fureur incontrôlable, lui arrache la chair qui me sépare de ces veines.
Je m'horripile, des sensations de nausée remontent, mais je ne peux m'empêcher de continuer, jusqu'à que ce que son sang gicle...

Ca n'en finit pas. Des litres et des litres de sang m'éclaboussent, j'en suis couvert de la tête au pied.
Ma tête tourne, je suis ivre, ivre de ce sang au goût si spécial, ivre de colère, ivre de peur, de honte.
Mes genoux à terre, je racle le long de mon bras ce sang qui colle, et surprise, il ne part pas!
Soudain, un éclair déchire le ciel et une voix que je suis le seul à entendre tonne :

{<( .....

Motoko, Un nain brave tu-viens de tuer, un nain sadik tu deviendras ...

..... Schlavbeuk )>}

Ces mots résonnent à l'infini, nain sadik tu deviendras, nain sadik tu deviendras, nain sadik tu deviendras
Moi ?
Je sui devenu sadik ...

Un réveil douloureux
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Errant malgré moi dans la forêt, je titube, trébuche, pose un genou au sol, comment ais-je pu devenir sadik alors que ce nain était celui que {<( Schlavbeuk )>} lui-même m'avais fait haïr!
Pourquoi ? Pourquoi tant d'injustices ?

Encore perdu dans mes idées noires, je sens à peine les griffes de ronces sur mes jambes, je me retourne et n'aperçois pas des ronces mais des griffes.
C'est un brave, un ancien frère d'arme, qui vient de s'acharner sur mes jambes.
Un regard circulaire pour voir que tous les braves semblent s'être aperçus de ma présence avec, au fond de leurs yeux, ce même air de concupiscence avide.
Effrayé, hébété, ma démarche s'accélère, je tente de fuir, mais rien à faire, chaque nouvelle rencontre se solde … par de nouvelles blessures.
Cette odeur de sang toujours omniprésente ne cesse d'assaillir mon odorat, mais cette fois-ci, j'y décèle les effluves de mon propre sang!

L'appel du Sang
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Cette odeur ne m'écœure plus, elle m'est devenue familière.
Non plus encore, elle m'est devenue agréable.
Mes yeux se plissent, mes narines se dilatent, mes canines surgissent de ma bouche encore ruisselante du sang de mooshi, une pensée viens de s'imposer dans mon esprit :
{<( Schlavbeuk )>}, puisque tu as fais de moi un sadik, je ferai couler le sang des bleus jusqu'à que ce que la rivière amazonienne en déborde.
Mais pour cela j'ai besoin de plus force, j'ai besoin d'aide, de l'aide d'autres sadiks, car pour l'heure, nous allons devoir nous battre à plus d'un pour deux, ce monde étant surpeuplé de bleu.
Galvanisé par cette nouvelle perspective, je cris, j'éructe un grognement, une demande, une invitation, un appel, un appel au sang, au sang des braves...

< …..
Tout commença sur les berges de l'amazone.
Des bleus en surnombre, des sadiques euh... sadiques et des rampants... verts.
Surgit des entrailles de la forêt, un écho appelle au rassemblement des sadiques. A la clé, des baveux à massacrer, à piller, à piétiner, à rôtir, à poutrer, à lapider, à torturer...
Une dizaine de sadiques, onze pour être précis entendirent ce cri familier dans leur tête, réveillant leurs nainstincts. Tous s'unirent pour partager ce festnain, cette offrande de Satan qui dans son infinie bonté leur avait laissé quelques braves pour s'amuser.
….. Carbo A Vigna, le sniper de contact >

Les premières escarmouches
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L'appel est lancé le mardi soir vers minuit, les sadiks les plus proches ont entendu l'appel, leurs pupilles virent au rouge, l'ivresse de la bataille les gagne.
Ils commencent à sortir leurs griffes, claquent des dents, reniflent les odeurs de leurs futures proies.
Du sang bleu, coulera dans un avenir proche, ce n'est qu'une question de temps...

Toute la journée du mercredi, les premiers sadiks, traversent la forêt pour rejoindre le centre en (11,5)
Puis, les premières blessures jaillissent, la joie intérieure des sadiks est palpable dans un air au relent de mort.
Les premières escarmouches s'engagent :

* ( Le petrus > frappe < Spoke > Le " Deagle-Crusher " le toise, avant d'enfourcher sa fougueuse banane et rejoindre le centre de la bataille, ( Le petrus > qui par la suite viendra grossir les rangs des sadiks, un moment d'égarement dû à cette renaissance brutale sans aucun doute.
* < Carbo A Vigna > dit " le sniper de contact " et < Cthulhu > décident de raser (poil)
* < Motoko Haru > a fort à faire face à des bleus arrogants (nain-patient) & (Nainventif)
* < Sharrak > prenant de l'élan écrase le nez de (Booly)

A la tombée de la nuit, la frénésie s'empare des combattants et la violence des coups génère les premières blessures, de celles qui marquent les corps de manière indélébile.
Après un échange rapide de regards, le camp des sadiks décide de s'en prendre au plus puissant des bleus (Nainventif) qui se trouve rapidement submergé par une avalanche de coups.
Ce dernier sur le point de succomber se jette à la gorge de < Motoko Haru > et lui inflige de profondes blessures l'obligeant à reculer au Sud-Ouest (10,6) du champ de bataille. Tel seront les dernières actions de (Nainventif) sur ce monde car < Spoke >, vient d'en faire la première victime de la bataille à coup de Deagle.
Le corps transpercé de part en part, (Nainventif) succombe, son sang coule et vient grossir le flot de la rivière amazonienne, suivi de près par (Booly) en fin d'après-midi, égorgé par < Cthulhu >.

Les échos de la bataille commencent à retentir dans la forêt et attirent l'attention de vétérans aguerris au combat tel le (Maradonain) ou bien encore (Legran).

Quelques heures plus tard, c'est dans une nuit profonde, que les rires sadiques de < Carbo A Vigna > réveillent les chouettes assoupies.
Un rire de délectation pour chacun des cheveux qu'il s'amuse à arracher du scalp de (poil), fraîchement découpé.

Nuit blanche
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La nuit passe les guerriers reprennent leurs souffles. Le premier choc a été rude, mais la suite sera sanglante.
La rivière scintille de l'argent des reflets de lune. Sur son bord, un moment à l'écart des combats, < Motoko Haru > et < Spoke > se livrent à un premier état des lieux.
Certes ils sont démantibulés 3 bleus mais eux-même sont dans un triste état, chacun pense qu'il sera le prochain à tomber.
Un petit feu, une poêlé de Champignon, un semblant de sommeil, Le soleil peut se lever, ils mourront sûrement, mais non sans arracher au passage des bouts de nain bleu, c'est leur seule consolation.

Une nouvelle journée de lutte
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La fraîcheur de la nuit s'estompe et les timides rayons de soleil réchauffent les muscles des sadiks matinaux.
Au Sud-Ouest (10,6), peu après l'aube, < Motoko Haru > écrase de ces gants de boxe, comme il se doit, le (juste) qui n'aura même pas eu le temps d'appréhender sa mort. IL continuera de dormir, c'est tout … éternellement.
Les sadiks réveillés par ce nouveau carnage, exultent.
Et un et deux et trois et quatre-zéro chantent-ils en cœur, la bataille sera courte, la bleuzaye est en déroute, trop tôt sans doute, mais qu'importe, déjà quatre cadavres s'amoncèlent, et seul (Legran) focalisé sur < Natfoudécoups > semble encore en mesure de réagir.

Dans la liesse de leur première victoire ils n'aperçoivent pas les ombres de chasseurs glissants entre les arbres.

Ragaillardie par ces évènements, la jeune < Bambi > se décide enfin à rentrer dans la mêlée avec la chaleur du soleil de midi, d'autant que < Natfoudécoups > s'épuise face à (Legran).
N'écoutant que la fougue de ses jeunes printemps, elle attaque, cogne, mord, histoire de rabaisser (Legran) à sa hauteur, avant de l'étaler définitivement.
Ivre de son succès, elle sent une présence dans son dos, elle se retourne et griffe, comme ça, d'instinct, sans réfléchir...
(Alphonse Elric), se tient là, debout. Il a à peine vacillé sous la griffure de la jeune < Bambi >. Il la jauge, l'évalue avant d'esquisser un sourire narquois, méprisant.
(Alphonse Elric) n'est pas un novice et son oeil perçant revient se poser sur les profondes écorchures marbrant le cou de < Motoko Haru >.
Lapant, tranquillement, les gouttes de sang dégoulinant de la griffure infligée par < Bambi >, il attend son heure, le prochain flot de sang ne sera pas le sien, il en sourit.

D'autant que les ombres du matin se décident à se révéler.
(Maradonain) au centre et (nain ristochat) en renfort d'(Alphonse Elric) au Sud-Ouest.

En début d'après-midi, la victoire serait-elle en train d'échapper aux sadiks ?
Les bleus se seraient-ils enfin organisés ?

La fin de la bataille ?
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(nain ristochat) et (Alphonse Elric) ne perdent pas de temps et se ruent sur < Motoko Haru > et les coups de pieds de < Spoke > en direction du minet n'y changent rien.
Ils le veulent, ils l'auront, ils sont déterminés.
< Motoko Haru >, < Spoke > et < Natfoudécoups > ne s'en laissent pas compter, ils décident de focaliser leurs attaques sur Joli-minet, la tentation de tirer les moustaches du matou et trop forte.

Plus au Nord-Est en (11,5) le (Maradonain), désorienté par le nombre de sadiques, bourpiffe (si euh ... ça existe, tu verbe bourpiffer, farfaitement ...) un rampant nain-déci qui passait par-là.
Ce geste anodin, changera-t-il le fil de la bataille ? Car < L'Alsanain > se rebiffe et rejoint ainsi le camp des sadiks. Prenant de suite la mesure du danger que représente le (Maradonain) pour son nouveau clan, il l'entraîne hors du champ de bourpiffage officiel.

L'après-midi se termine et les passes d'armes s'intensifient entre < Cthulhu > et (Yessaipas).
Ce jeune bleu, vif comme l'air est agile comme une anguille, donne du fil à retordre aux sadiks du centre.
L'arrivée de (megane) distrait les troupes. Mais ce dernier, déjà affaibli, ne semble pas infléchir l'issue de la bataille, tout au plus, ses jantes orneront à jamais la cheminée de < Carbo A Vigna >.
Quant à son corps ? Il sera rangé à côté de celui des six autres nains présomptueux...

Des sadiks épuisés
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La fin de la nuit voit la continuité des bagarres, (Yessaipas) s'accroche aux basques de < Cthulhu >, < Sharrak > montre à (Maradonain) comment se servir de ses mains pour changer des pieds, (Alphonse Elric) distribue généreusement ses fulguro-poing, < Spoke > snipe, < Carbo A Vigna > se réchauffe avec son beaujolet ( ben il est beau ou laid le Geo, … , tais toi et bois), une nuit bien très tranquille en somme, qui débouchera sur l'agonie de (nain ristochat) car d'un coup de lampe à nions bien placé entre les 2 yeux, tadadaaaaaaan, < Motoko Haru > éclate la tête du petit (nain ristochat) de mes deux, tadadaaaaaaan , faut pas gonfler < Motoko Haru > quant il répare sa mo…, Ok, j'arrête là, excusez-moi Dr Renaud, je m'égare... nan, pas taper!

Le bilan est des plus flatteur, en ce début de troisième jour, sept pertes côté bleu, zéro pour les rouges. Cette réussite insolente, entraîne un relâchement général, flottement légitime après deux jours et deux nuits de luttes incessantes.

Peu avant midi, (Johnny-Biroute) s'incruste dans cette "party". Venu de la ville, il est vertement accueilli par < Bambi >, toujours prompte à souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants, en leurs montrant la bonne utilisation de la machette dans cette jungle.

La journée est longue pour les sadiks qui, avec la fatigue, ressentent les douleurs des blessures reçues, les muscles tétanisées par l'accumulation des efforts. Face à eux, la bleuzaye renforce ses forces avec de nouvelle troupes. Ils démultiplient les agressions, CornoFulgur, dents, pieds, mains, genoux, hiboux, choux, tout y passe.
(Yessaipas) est à l'agonie, mais sa vivacité fait encore des merveilles. Il esquive l'attaque de < L'Alsanain > revenu à la rescousse, mais pas pour longtemps.
< Cthulhu >, armé de son Deagle va l'achever, à bout portant ... PAN ..., dans un sursaut du désespoir, (Yessaipas) évite le coup, se jette à ses pieds, le fait tomber et lui tranche le cou de ses griffes acérées, un vrai sadique ce (Yessaipas) !
Sa joie sera de courte durée. < Carbo A Vigna >, ayant vu la scène, empoigne sa crosse de hockey à 2 mains et lui assène un coup mortel. La mort de < Cthulhu > est vengée mais sans fierté, à peine le sentiment de la vengeance assouvie, il aurait préféré ne pas avoir à le faire, lui qui l'a embarqué dans cette galère.
En souvenir du Sadiket, il découpe soigneusement le fémur de (Yessaipas) , déformé à jamais par l'empreinte de la mâchoire de < Cthulhu >, histoire de ne pas oublier sa pugnacité et sa hargne.

Au Sud-Ouest les affaires des rouges ne s'améliorent guère.
< Motoko Haru > s'écroule sous les assauts répétés d'un Goldorak d'opérette piloté par un (Alphonse Elric) survolté. Le prochain coup sera fatal, tous le savent. Avant de mourir, il se demande si un HaRha-Kirigole ne serait pas préférable à une mort de la main d'un baveux, après tout il est Sadik ou non ?

Deus … euh ... Kaiser Ex Machina
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les bleus arrivent en vagues successives et semblent prendre petit à petit le pas sur des sadiks aux bords de la rupture.
Bientôt, ils vont passer leur troisième nuit sans repos réparateur, le ventre vide pour la majorité.
Et ces bleus qui n'arrêtent pas de déferler...
Ce vendredi soir semble marquer la fin du front rouge (C'est la lut-te fin-.... Pardon).
Lorsque soudain …
Un bruit sourd.
Une aura puissante.
L'air du Sud-Ouest devient irrespirable, saturé par une odeur de souffre.
Le nouvel arrivant, surpris de se trouver là, observe l'environnement hostile qui l'entoure de ses yeux flamboyants.
Ses narines se redressent, cherchent ... cherchent ... se fixent devant lui, du sang ... du sang bleu, un sourire sadique se dessine sur son visage. il s'arque boute, et fonce droit devant lui, les dents saillantes la bave aux lèvres.
(Alphonse Elric) n'a pas eu le temps de se retourner, il vient de recevoir de plein fouet la marque du diable, qui lui sera fatale.
Le calme revient, la vapeur d'eau émanant de la forme rouge se dissipe, un nain rouge en surgit.
Son nom : Sozei, ..., < Kaiser Sozei >
Ses yeux, brûlent encore de folie meurtrière.
Devant un tel spectacle, (Johnny-Biroute) tremble, ses jambes s'entre choquent, il fuit de manière précipitée le champ de bataille, la peur au ventre.
La bataille du Sud-Ouest est Enfin terminée.

Le matin de la victoire
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Plus tard, de la dépouille d'(Alphonse Elric), < Kaiser Sozei > arrache un large morceau de viande qu'il tend à < Motoko Haru >.
< Spoke >, sortant de sa planque de sniper, rejoint les troupes du Sud-Ouest pour partager un moment de détente en faisant tourner de l'herbe qui fait rigoler, autour d'un feu rassurant.
Les esprits se sentent plus léger, les corps aussi par la même occasion. La nuit sera douce en fin de compte.

Un léger frisson secoue les corps des sadiks rescapés de la première heure, ils sont vannés, mais ont le moral au beau fixe. Le fond de l'air est frais, quant au fond de l'eau ... seuls les corps de leurs victimes baveuses peuvent en juger à l'heure actuelle.

Dans la matinée, < Kaiser Sozei > lace ses chaussures qu'il vient de ramasser sur la dépouille d'(Alphonse Elric). Il est reparti en chasse.

Au centre le réveil est plus douloureux, les combats sont loin d'être terminé.
< Carbo A Vigna > aux prises avec le nouvel arrivant (math le poète), ressent la lassitude des combats à répétitions. Il n'aperçoit pas dans son dos (Johnny-Biroute), qui sournoisement lui assène un coup de tcholle. < Carbo A Vigna > se retourne pour apercevoir la tête de (Johnny-Biroute), décapsulée, La marque du diable gravée sur son cou, … , < Kaiser Sozei > a encore frappé !
Galvanisés par cet événement, les sadiks remettent de l'ardeur dans leurs entreprises et en profitent pour découper le lob frontal de (math le poète), eh oui ! Les grosses têtes ça ne se gâche pas !

La victoire est définitivement rouge, la preuve par l'envol de la bleuzaye ( C ) , (beuz) , (Nainventif), s'enfuient en pleurant papa maman. Le bilan est éloquent, inespéré : quatre jours de combats sans répits, onze cadavres bleu une seule perte chez les sadik.
Le triomphe est total.

Repos, mort et coup d'éclat, la fin d'une épopée
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Enfin une vraie nuit de repos pour la majorité des nains enrôlés dans cette bataille.
Les plus exténués s'endorment sur place, sans même se chercher un coin de mousse douillet.
Les autres réparent les pinces de leurs crabes, ou recousent leurs gants, ou encore re fourbissent leurs biberons, en essayant maladroitement de traire un bébé dragon passé par-là.
Les plus excités continuent à jeter des pierres aux derniers bleus en fuite.
Partout des feux de camps s'allument et l'on discute des exploits des uns, de l'incroyable malchance des autres, le tout dans une ambiance somme toute bon-enfant.

Au matin, tous se préparent à partir chacun de son côté, épuisés, mais fiers d'avoir participés à une telle bataille.

Au Nord-Est, < Motoko Haru > qui était allé se chercher un lieu sûr pour dormir, se réveille doucement. Il descend à la rivière pour se toiletter. Seul le reflet de son agresseur qui se trouve derrière lui permet d'éviter un coup fatal, mais le mal est fait.
La série de violents directs au foie le laisse étendu au sol. Son état est critique, il ne pourra pas assister au triomphe des sadik.
Avoir survécu à tant d'épreuves et mourir juste à la fin, l'ironie de la situation le fait sourire malgré lui.
Le (Maradonain) quant à lui se délecte de la situation, il observe sa victime, et ce n'est pas une fourchette plantée dans son pied qui l'empêchera d'en profiter pleinement.
Oublié des sadiks, il a profité de l'accalmie pour se frayer un chemin jusqu'à < Motoko Haru >.
Je vais t'écraser comme une punaise, lui crache-t-il à la figure…
Dernière phrase d'un nain frappé à bout portant par un Deagle.
Quant on tue, on ne cause pas, lance sombrement < Kaiser Sozei > devant le cadavre du (Maradonain).

< …..
Je ne suis pas mort. Pourtant je le voyais prêt à me porter l'ultime coup, et puis ... Il s'est écroulé sur moi, son sang glissant sur moi avant de se déverser dans la rivière.
Ma vision s'est réalisée !!!

Encore vivant, ceci est diaboliquement impensable, après avoir frôlé la mort si souvent !

Une telle chance, ne peut signifier qu'une seule chose, la victoire ne peut plus nous échapper, elle est notre ! Inimaginable !
….. Motoko Haru, le survivant >

Final et remerciements sincères
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Ici se termine l'histoire de la première bataille Amazonienne de NW2.

Certes, je pourrais vous conter dans les derniers instants, la mort de < Kaiser Sozei > lâchement abattu par (Cioran), devant les tartines de son petit déjeuner et la vengeance qui s'en suivi ou encore l'écartèlement public de (el-nano), en passant par l'exploit de < Spoke > sur (Clemci) lui infligeant 98 PV en 3 coups, mais tout ceci restera anecdotique par rapport au sentiment incroyable d'avoir survécu à une telle bataille.

< …..
Réalisez … sept jours de combats acharnés, et à l'arrivé 2 pertes pour 15 victimes, phénoménal, tout simplement hallucinant.
Mais je laisse la plume à mes deux nouveaux amis < Carbo A Vigna > & < Spoke >, sans lesquels je n'aurais pas pu écrire ces quelques lignes, merci à vous deux éternellement.
….. Motoko Haru, le sadik révélé >

< …..
La bataille fut longue, pleine de rebondissements, mais la victoire est sans appel (et sadique bien sur)
: 15 nains furent dépecer et les nombreux autres furent laissés à la fuite histoire qu'ils se reproduisent pour distraire les générations sadiques futures.
Les bleus pourtant en surnombre ne réussirent qu'à tuer 2 d'entre nous. Après vengeance et rite funéraire, des souvenirs et grigris furent prélevés sur les corps des bouseux (nainrine, scalp, fémur, vertèbre, barbe...).

Je dédis cette histoire à Cthulhu avec son beau tee shirt "I Love Craft" qui répondit à l'appel.
Je dédis cette histoire à Kaiser Sozei sac à gnons officiel, qui remplit parfaitement son rôle de bourrnain.
….. Carbo A Vigna >

< …..
Voilà vous savez tout. Je vous donne pas tous les coups que j'me suis pris mais ça fait pas loin de 3 morts consécutives, donc vive la bouffe et le repos, j'ai pas collé beaucoup de baffes par contre ... mais bon, j'suis un peu ridicule avec mes véhicules, ça doit être pour ça...

Souvenez-vous longtemps du coté inespéré de la bataille au début...et de la survie héroïque de Motoko, déclaré paratonnerre officiel, on pourra remercier les lutins également (rendez-moi mon mug enfoirés de lutins), enfin avec tout ce qu'on s'est échangé, c'est presque rien finalement.
….. Spoke, le petit guerrier à coté du grand...koike nan on est tous des nains, j'oubliais.>

Merci à Carbo, acteur / lecteur de la première heure.
Merci à Spoke pour sa bonne humeur, malgré ses épreuves (Courage Spoke).
Merci à Altobar, pour sa patience.
Merci aux autres de m'avoir fait vivre ces moments là.
Merci à la [BCB], de m'avoir accueilli parmi les siens.
Merci aux membres de NainWak pour leurs courages de supportés les nains que nous sommes.

[BCB] [CoMpLiSs] Motoko Haru

Epilogue par < Carbo A Vigna > : la communauté du nain-beau
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Bon je profite de ce que ce gros bavard de Motoko dort pour vous donner l'épilogue :

Ca y est ! Je suis presque comme neuf, prêt pour un grand voyage, mon baluchon plein à craquer, des champignons avariés plein les poches pour donner aux enfants que je croiserais, des souvenirs pleins la caboche sur une guerre sadiquement menée de mains de maître, les adresses des bons potes avec qui on a combattu côte à côte, et quelques trophées pour décorer ma cheminée comme un fémur de Yessaipas, le scalp de Poil, une jante de Megane ou encore le lobe frontal encore tout sanguinolent de Math le poète.. Encore quelques préparatifs et je m'en vais parcourir les vertes allées pleines de cul de bleu à botter.
Ce n'est qu'un au revoir.

PS : Je pense voyager de nuit, ya moins de circulation. Puis les retours de vacances et du boulot sont aussi évités.
….. Carbo A Vigna >

< …..
Vous qui avez eu la patience de lire notre récit, ne cherchez pas à nous retrouver, nous avons finalement décidé de voyager ensemble pour de nouvelles aventures, vers de nouveaux horizons.
Si vous croisez notre chemin, n'essayez pas de devenir nos amis car nous sommes des sadiks, sadiks et fiers de l'être.
Si vous nous souhaitez du bien, passer votre chemin.
Sinon, apprenez que 15 / 2 c'est un bon classement au tennis. Twisted Evil