Nainwak's World

[The_Larry]

Edit Colar : avant-propos modoréen (désolé de te voler ton en-tête The_Larry ) : merci de bien vouloir éviter les commentaires de type "trop long..." parce que ça vole à la poubelle et ça me met de mauvaise humeur




Ca faisait un bout de temps que j'en avais envie, cette fois je me lance...

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Une étincelle jaillit lorsque les deux lames s'entrechoquèrent et Pascal fut déséquilibré par le choc, son adversaire profitant de l'ouverture lui porta un violent coup de rondache et Pascal s'écroula, sonné par ce coup. C'est alors que retentit la cloche.

-Allez relève toi, dit l'autre en tendant sa main vers Pascal, nous allons rater le repas de promotion.
-Hadrien, laisse moi reprendre mon souffle, répondit Pascal

Il saisit la main de son ami et se releva.

-Je n'arriverais jamais à passer ta garde, lança-t-il de rage.
-Allons, ne te décourage pas, répondit Hadrien, tu as déja réussi à franchir ma garde,... et puis, après tout, c'est normal, je suis la meilleure lame de l'académie, dit-il en riant.

Les deux jeunes hommes se connaissaient depuis leur entrée à l'académie. Hadrien et Pascal était tous deux issus de la petite bourgeoisie et ils ne devaient leur réussite qu'à leur talent. Hadrien avait toujours été le plus doué techniquement et physiquement à l'escrime mais, en compensation, Pascal était le plus intelligent et par conséquent le plus doué dans la magie blanche et les rituels de guérison; tous deux s'entraidaient et formaient ainsi un duo imbattable à l'académie, ils étaient parmis les meilleurs et ce soir, ils allaient être récompensés de leurs quatres années d'efforts et recevraient leur titre de Paladins et seraient enfin indépendants, ils n'auraient plus qu'à chercher des quêtes pour la gloire de l'empereur ou rejoindre les rangs de la prestigieuse armée du faucon blanc. Ils étaient d'autant plus fiers qu'ils avait réussi là où nombre de fils des grandes maisons nobles avaient échoué.
La grande salle de banquet était pleine des 140 reçus et de leurs professeurs, même le directeur avait fait le déplacement alors qu'il n'était jamais présent à aucune manifestation, nombre des étudiants le voyait pour la première fois depuis leur cérémonie d'acceuil il y a quatre ans.
Le buffet était couvert de mets luxueux et de boissons nobles : des poulardes grillées farcies de truffes de la région du Bois Blanc, du vins des coteaux du Verm et des fruits du bord du Rimdel...
Nos deux amis festoyaient en compagnie de leurs camarades de promotion. Il y avait Jean, Marcial, Frédéric, le petit Vincent, tous quatres gens du peuple. Dans ce climat de rivalité, les nobles avaient mis à l'écart les roturiers qui formaient maintenant un groupe très soudé d'amis.
Soudain, le directeur de l'académie, le comte Plétore, se leva et pris la parole :

-Postulants!!! Vous êtes, cette année, 143 à avoir réussi vos épreuves de fin de parcours et à recevoir ce soir votre titre. Vous êtes l'élite des chevaliers de l'empire et je sais que vous lui ferez honneur dans vos quêtes futures. Je suis fier de vous remettre ce soir votre Epée Blanche, symbole de votre réussite et de votre engagement. Sans plus attendre, nous allons procéder à votre adoubment.

Un à un, les diplomés s'avancèrent sur l'estrade. Quand vint le tour de Pascal, le directeur lui posa une couronne de lauriers sur la tête et appliqua l'épée de l'académie en disant :

-Par cette épée, je te fais Paladin de Ravelia. Puisses-tu servir l'empire avec honneur et courage, pour sa gloire et celle de l'empereur Marcus.

Puis, le jeune homme reçut, des mains du directeur adjoint, l'Epée Blanche. Ce petit pendentif repésentant une épée d'argent traversant un cercle d'or était le symbole de son nouveau rang.

La fête se poursuivit jusque tard dans la nuit et le lendemain, après avoir reçu leurs montures et une copieuse bourse d'or pour s'équiper, les nouveaux paladins quittèrent un à un l'enceinte de l'académie.
Arrivés aux portes de la ville, Pascal et Hadrien se serrèrent la main :

-Adieu mon ami, dit Pascal, et bonne route.
-Adieu ? Non, simplement au revoir, répondit Hadrien. Que vas-tu faire maintenant?
-Je vais rentrer chez moi passer l'été avec ma famille, et ensuite j'aviserais. Et toi?
-Je ne rentre pas chez moi, personne ne m'y attend tu le sais. Je pense que je vais intégrer le régiment de la région de Kelask,... pour les six prochains mois du moins.
-Alors rendez-vous dans un avenir aussi proche que possible.

Sur ces mots, ils se séparèrent et partirent chacun de leur coté, trois jours plus tard, Pascal était chez lui...

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Voilà pour le début, suite au prochain épisode.

[The_Larry]

Deuxième chapitre, bonne lecture.

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Deux mois passèrent et Pascal, de retour chez lui, s'ennuyait. Bien sûr il avait retrouvé des amis d'enfance, bien sûr il vivait paisiblement, mais le combat lui manquait. Même si les séances d'entrainement étaient faites avec des épées spéciales, au bout arrondi et à lame émoussée, il aimait cela et était impatient de partir à l'aventure une fois l'automne venu.
Le troisième samedi du mois d'août, il reçu une lettre d'Hadrien, le jeune paladin avait réussit à intégrer la garnison de Fort Bretlon à l'extrême est de la région de Kelask, à la frontière avec les Terres Désolées où vit une multitude de peuplades barbares. Il racontait ses premiers faits d'armes et ses premières blessures de guerre. A cette époque de l'année, les barbares étaient assez agités et, après la trève de l'automne, ils rattaqueraient de plus belle en hiver.
Pascal fut ravi de recevoir enfin des nouvelles de son ami et, à la fois, il était jaloux de le savoir au coeur de l'action. Il décida donc de partir pour Fort Bretlon une fois l'automne arrivé.
Le père de Pascal était forgeur d'armes. Lorsqu'il appris le désir de son fils de partir s'engager, il s'enferma dans sont atelier pendant trois semaines, ne sortant que pour les repas et le jour du départ de son fils, il lui remis son oeuvre en cadeau. C'était une magnifique épée; la lame était fine et longue de près d'un mètre, sa légèreté surprit Pascal :

-J'ai forgé cette lame avec un métal étrange que m'a un jour rapporté un voyageur, dit le père de Pascal, il affirmait que cette roche était tombée du ciel.

En effet, le fer de la lame était étrange, il luisait, de manière à peine perceptible, d'un éclat bleuté. Mais surtout, la lame paraissait extrêmement tranchante. La garde de la lame était recouverte d'un beau cuir brun et une petite épée d'argent était incrustée dans le pommeau. Le fourreau, lui, était un simple fourreau de cuir et de fer. Le père de Pascal offrit également à son fils une cotte de maille légère et un petit bouclier.
Une fois ceci fait, Pascal fit ses adieux à sa famille et se mit en marche vers l'est. Il n'emportait que peu de choses, deux couvertures, une corde, un couteau, de l'eau, un briquet et une peu de nourriture pour son déjeuner. Sa route passait par de nombreux villages et villes où il pourrait se rassasier et dormir dans un vrai lit. En revanche, à partir du moment où il pénètrerait dans la région de Kelask, il ne rencontrerait plus âme qui vive.
Au matin du troisième jour de son voyage, Pascal arriva en vue de la forêt de Melm. C'était plus un grand bois qu'une réelle forêt, mais la présence d'une bande de brigands lui conférait sont titre. Oh, ce n'étaient pas de farouches bandits, mais ils étaient les plus aggressifs de la région. Cepandant, Pascal ne ressentait aucune crainte, car sa formation de paladin lui assurerait allègrement le dessus sur quatre ou cinq de ces voleurs. Toutefois, il fut heureux de croiser à l'orée de la forêt, une caravane de nobles et leurs gardes du corps. Le capitaine des chevaliers vint à lui :

-Halte là, jeune homme ! lança-t-il, Déclinez votre identité et vos intentions.
-Je me nomme Pascal Mascaud, Paladin de Ravelia, répondit Pascal en prennant un air hautain, fier qu'il était de sont statut. Je dois traverser la forêt pour me rendre en Kelask, à Fort Bretlon.

C'est alors qu'un vieil homme gras et coiffé d'un chapeau d'apparat sortit la tête par la fenêtre du carrosse. Pascal inclina respectueusement la sienne, et le capitaine se dirigea vers le carrosse. Il s'entretint quelques instants avec le noble et reprit sa place en tête de convoi. Le vieil homme s'adressa alors à Pascal :

-Hé bien, messire Paladin, pourquoi ne pas traverser ensemble cette forêt...
-Avec joie, mon seigneur, répliqua Pascal avec un sourire parfaitement mesuré.

Cet homme était le gouverneur d'une petite province du sud et il se rendait à Mushrim, capitale de l'empire, à l'occasion du banquet annuel des gouverneurs.
Au bout d'une bonne heure, la forêt devint subitement silencieuse, plus un oiseau ne chantait, plus un écureuil ne grimpait aux arbres, seul le vent se faisait encore entendre dans les branches. C'est alors qu'une flèche vint se planter dans le sol, à quelques mètres du capitaine. Le convoi stoppa brutalement, et un homme sortit des buissons. Il était petit et fin, vêtu d'un bliaud sombre, sa capuche cachant ses yeux. Il tenait à la main une petite épée et une dague qu'il leva. Instantanément, une vingtaine de brigands sortirent des fourrets, certains étaient armés d'arcs et d'autres de petites épées.

-Pour passer, vous devez payer un tribu mon seigneur, lança l'homme d'une voix nasiarde.
-Va-t-en, vil manant, répliqua le gouverneur, ou je te fais rosser toi et tes complices.
-Voyez vous ça...

A ces mots, le chef des brigands abaissa sa dague et les archers décochèrent leurs flèches. L'une d'elle se planta dans le flan du cheval d'un des gardes qui se cabra, projetant à terre son cavalier avant de s'enfuir à travers le bois. Les autres flèches se plantèrent dans les boucliers ou ratèrent carrément leur cible. Les archer n'eurent pas le temps de recharger que déjà les gardes étaient sur eux. Le capitaine chargea sur le chef des brigands.
Dépassé par les évenements, Pascal mit du temps à réagir, si bien que lorsqu'il se rendit compte que le combat avait commencé, deux brigands étaient sur lui. Il dégaina son épée et dans le mouvement frappa le premier qui para le coup mais fut toute fois projeté au sol par l'impact. Le second se jeta sur lui, et tous deux tombèrent au sol. Dans un mouvement désespéré, Pascal porta un coup d'estoc à l'estomac de son assaillant qui hurla de douleur alors que la vie le quittait. Le sang gicla sur le visage de Pascal, mais celui-ci ne s'en aperçut pas et se retourna pour faire face à son autre adversaire. D'un mouvement de taille, il trancha la main du brigant avant d'enfoncer profondément sa lame dans la gorge de son adversaire.
De leur coté, les gardes faisait le ménage et il étaient visiblement très doués pour cela. Le capitaine avait fort à faire avec le chef des brigands et deux voleurs plus faibles. Il semblait visiblement en difficulté. Analysant rapidement la situation et visiblement grisé par le combat, Pascal chargea sur l'un des assaillants du capitaine. Le voleur, surpris par l'attaque, ne put parer le coup, et Pascal lui fendit le crâne.
Quelques instant plus tard, le combat était fini, les brigands avait été massacrés et deux gardes avaient péri dans la bataille. Les corps des bandits furent abandonnés sur le bas-coté aprés avoir été fouillés par les gardes, et les deux soldats tués furent déposés sur un cheval pour être transportés jusqu'à une sépulture décente.
L'excitation du combat dissipée, Pascal sentit ses jambes trembler et tomba à genou, il constata alors que sa lame était couverte de sang. De dégoût, il vomit avant de se relever, les jambes flageollantes. Il se dirigea vers les cadavres et essuya sa lame dans un bliaud avant que le sang ne sèche. Il vit alors dans le reflet de sa lame, qu'il était lui même couvert de sang. Il prit une poignée d'eau pour se rincer le visage ainsi que sa côte de maille et son bouclier. Le capitaine se dirigea vers lui :

-C'était ton premier combat petit, dit-il d'un ton paternel. Pascal aquiessa d'un signe de tête. Tu en verras d'autres à Fort Bretlon, j'en sais quelque chose.
-J'ai pris la vie de trois hommes, dit Pascal d'une voix grave.
-Ben, dit toi que si tu ne l'avais pas fait, ils t'auraient découpé sans aucun scrupule.

Pendant tout le reste de la traversée, Pascal ne put penser à rien d'autre qu'à ces hommes qu'il avait tués aujourd'hui. Le soir venu, le convoi sortit de la forêt et s'arrêta dans une petite ville pour passer la nuit. Le gouverneur insista pour offrir à Pascal un copieux repas et une nuit dans la meilleur auberge de la ville en remerciement.
Le lendemain, Pascal quitta le convoi qui filait maintenant vers le nord et reprit sa route. Le capitaine lui offrit une carte de la région afin d'aider Pascal à trouver son chemin.
Une semaine plus tard, Pascal entra en Kelask avec assez de provision pour ralier Fort Bretlon, avec un peu de marge tout de même...

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Rendez-vous au prochain épisode.

[KvdW]

très, très sympa! J'attends la suite!

[The_Larry]

Merci pour tes encouragements KvdW. Sans commentaire elyngwen.
Troisième épisode de notre aventure, enjoy...

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La plaine était illuminée par la lune, et les flambeaux des gardes sur les remparts ne faisait qu'amplifier la visibilité. Le silence régnait, seul un léger vent soufflait du sud dans les cheveux bouclés d'Hadrien.

-Belle nuit, n'est-ce pas sergent ? dit le soldat.
-Tout à fait soldat Jauffrim, répondit le sergent, la lune est haute et claire et pas un nuage ne cache ses rayons; c'est un plaisir d'être de garde par une si belle nuit.
-Sans compter que les barbares y regarderont à deux fois avant d'attaquer à découvert.
-Ecoutez, mon petit Hadrien, la voix du sergent prit soudainement un ton très grave, cela fait bientôt dix ans que je sers dans cette garnison et je peux vous assurer que le fait que la plaine soit éclairée comme en plein jour ne dissuadera pas les barbares de nous attaquer.

Ce furent les dernières paroles du sergent, une flèche vint lui transpercer la gorge, et son cri d'agonie fut étouffé par la gerbe de sang qui jaillit de sa bouche alors que la vie le quittait lentement. Il s'effondra, sans plus de bruit et son casque roula sur les dalles.
Une seconde flèche siffla à l'oreille d'Hadrien et lui érafla la tempe, par réflexe celui-ci se jeta sur le sol. C'est alors qu'une pluie de flèches s'abattit sur le fort. Les râles des gardes agonisants brisèrent soudainement le silence de la nuit.

-Aux armes!!! Aux armes!!! Hurla un soldats sur la tour Nord-Est en allumant son feu d'alarme. Quelques secondes plus tard, il chuta de sa tour, une flèche plantée en plein visage.
-Armez les balistes et les arbalètes, tous à vos postes. lança le commandant de la forteresse du haut du rempart intérieur.

Le fort comptait trois parties :
-Le mur extérieur, de près de 20 mètres de haut, il précédait les douves, qui n'étaient non pas pleines d'eau, mais d'épieux et de ronces. A chaque angle se trouvait une tour de guet avec un feu d'alarme que les sentinelles allumaient en cas d'attaque.
-Le rempart intérieur, plus haut de dix mètres, ne comportait pas de tour. Il était le rempart d'origine de la forteresse.
-Le donjon était composé de trois immenses tours et de quelques bâtiments annexes.
Les deux murs d'enceinte étaient percés chacun d'une seule et unique ouverture fermée par une herse et une porte à double battant pour le mur extérieur, une herse et un pont-levis pour le rempart intérieur. De plus, l'ouverture dans le mur extérieur était creusée dans la partie Sud-Est alors que celle dans le mur intérieur traversait la partie Nord-Ouest, il fallait donc, une fois le premier mur passé, contourner le mur intérieur, sour les flèches et les carreaux des défenseurs avant d'atteindre l'autre porte. Pour ce faire, on empruntait le chemin accolé au mur extérieur, et celui-ci n'était large que de quatres mètres. Toutes ses défenses rendait le fort difficilement prenable.

-Archers !!!! Bandez les arcs, hurla le sergent artilleur et immédiatement les hommes armèrent leurs arcs de flèches enflammées. TIREZ !!!!

Le ciel s'illumina soudaint d'une myriade de traits de feu, comme des étoiles filantes, qui se plantèrent dans un groupe d'ennemis et dans la plaine, révélant ainsi une armée d'au moins cinq cent barbares assoifés de sang.
Hadrien arma son arbalète et visa l'ennemi le plus proche de lui. Son carreau parti sans bruit et alla se planter dans la poitrine du barbare qui fut projeté au sol.
Soudain, un grand cri s'éleva dans la nuit : les barbares chargeaient. Le cor d'alerte retentit dans le fort, les soldats étaient maintenant à leur poste et tous attendaient maintenant l'ordre de contre-attaquer.
Les flèches et les carreaux sifflaient, les épées frappaient les boucliers, les cris d'agonie se faisaient de plus en plus forts.
La garnison comportait environ trois cent soldats dont une cinquantaine de paladins qui lançaient sorts de soins et bénédictions sur les blessés. Une petite cavalerie d'une trentaine de chevaliers complétait le régiment.
Les barbares placèrent des échelles contre les murs et commençèrent à pénétrer dans la forteresse. Une fois de plus Hadrien allait devoir tirer son épée alors qu'il n'était pas complètement guéri de ses dernières blessures. Trois barbares chargèrent sur lui et un autre soldat qui se trouvait à ses cotés. C'était un jeune garçon d'à peine seize ans, il s'était engagé pour gagner un peu d'argent pour sa famille.
Le premier barbare se jeta sur Hadrien qui, sans réfléchir, lui transperça l'abdomen. Se servant du corps comme bouclier, il évita un furieux coup de gourdin clouté et, se saisisant d'un carreau dans son carquois, enfonça celui-ci dans la gorge de son adversaire, avant de dégager son épée. Puis il se lança sur le dernier barbare qui se battait avec le jeune soldat et lui trancha la tête par derriere.

-Si on veut vivre, on a plutôt intéret à ne pas se séparer, dit Hadrien. Le jeune soldat lui répondit d'un signe de tête approbateur. Comment t'appelles-tu?
-Pierre
-Et bien Pierre, en avant.

Ils coururent tous deux vers l'échelle la plus proche. Hadrien fendit le crâne du barbare qui avait atteint le haut du mur et pendant ce temps, Pierre se saisit d'une lance et repoussa l'échelle qui s'écrasa sur les ennemis en contrebas. Puis ils se dirigèrent vers l'escalier et descendirent sur le chemin d'accès afin de rejoindre la porte du mur avant que celle ci ne soit enfoncée. C'est alors qu'il virent un groupe de barbares charger sur eux et venant de la porte, il était trop tard...

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To be Continued

[KvdW]

J'ai pas lu de bouquins dans ce genre là, et je trouve que tu te débrouilles plutôt pas mal !

Seul petit bémol: quelques fautes d'orthographe (pas trop nombreuse, ça passe quand même!); tu devrais peut-être taper ton texte sous Word et bénéficier ainsi du correcteur d'orthographe (ça ne fais pas tout, mais ça évite parfois quelques petites erreurs d'inattention.)

Bref, j'attends la suite..

Ah, une petite question pour finir: Est-ce que tu as déjà défini la trame complète de ton récit ou alors inventes-tu l'histoire au fil des chapitres?

++

[Tchita]

Il y a tellement de choses la dedans et avec toutes les chroniques qu'on pourrait en faire un film, ca serait sympa un film non? bon forcément c'est pas super simple...

[Azharh]

Bon ben je n'ai qu'une chose à dire : Larry, mon ami, tu m'étonnes très agréablement. Ton récit et riche et bien mené, le langage employé et plaisant et étoffé, les descriptions précises et agréables...

Il est vrai que quelques fautes entâchent un peu la beauté de ton récit, aussi, avec ta permission, je vais les corriger...

Sinon, comme KvdW, je suis également curieux de savoir si toute la trame de ton récit est déjà prête, où si tu écris les chapitres au fur et à mesure que tu les inventes...

[The_Larry]

Pour répondre à vos interrogations, j'écris au fur et à mesure, car si je prépare mon post, j'en suis toujours déçu.
Az, si tu as du temps à perdre, tu peux biensur corriger mes fautes .

[fostein]

vraiment bien, j'attends avec impatience la suite !!!

[sheinlemasterdruide]

apo larry! apo!!!
*clap clap clap clap clap*
Moi j aime bcp je trouve ke ton recit est vraiment bien!
(pi y a po tro tro de fautes d orthographe.....)

[logan]

Super, y a pas à dire

[Azharh]

[Stalfos]

J'me demande pouquoi vous poster pas ce genre de trus sur Role-play!...

Quoique, j'avoue que c'est pas la même chose, puisque ya pas d'interaction avec d'autre perso...

Sinon, je vais lire tout ca!

[Azharh]

[Bomba]

D'autant que quand tu fais du RP, par définition, tu incarnes un personnage !


Vraiment sympa, j'aime beaucoup ! Continue The_Larry !

Elyngwen et Battle nain, ce genre de commentaire, vous pouvez les garder pour vous

Je ferais juste deux-trois petites remarques de rien du tout :

1) De temps en temps, tes phrases sont un peu longues. N'hésite pas à mettre des points plus souvent. Je pense par exemple à cette phrase, au début du 1er épisode : "Hadrien avait toujours été le plus doué techniquement et physiquement à l'escrime mais, en compensation, Pascal était le plus intelligent et par conséquent le plus doué dans la magie blanche et les rituels de guérison; tous deux s'entraidaient et formaient ainsi un duo imbattable à l'académie, ils étaient parmis les meilleurs et ce soir, ils allaient être récompensés de leurs quatres années d'efforts et recevraient leur titre de Paladins et seraient enfin indépendants, ils n'auraient plus qu'à chercher des quêtes pour la gloire de l'empereur ou rejoindre les rangs de la prestigieuse armée du faucon blanc." ou bien celle-ci, au milieu du dernier épisode : "De plus, l'ouverture dans le mur extérieur était creusée dans la partie Sud-Est alors que celle dans le mur intérieur traversait la partie Nord-Ouest, il fallait donc, une fois le premier mur passé, contourner le mur intérieur, sour les flèches et les carreaux des défenseurs avant d'atteindre l'autre porte."

2) Au moment où tu décris le Fort Bretlon, si j'étais toi, je n'aurais pas mis des tirets pour énumérer les différentes parties du chateau. Ce n'est pas une méthode très "littéraire"... Rarement tu verras ce genre de "liste" dans un roman.

3) J'ai aussi été un peu déçu par la bataille du Fort Bretlon...
- Les sentinelles qui ne voient pas les barbares par une nuit si claire ( Une armée de 500 hommes qui se déplace, il y a plus discret ! ), alors que quand Hadrien tire un carreau d'arbalète ( A ce moment-là, les barbares n'ont pas encore bougé ), il sait lequel est le plus proche de lui et où est-ce qu'il l'a touché.
- J'ai également été surpris par la facilité avec laquelle les barbares montent aux murs, et surtout défoncent la porte et pénètrent dans le fort. Normalement, à l'abri dans un chateau-fort, une armée peut tenir jusqu'à 1 contre 5. Là, les soldats sont à 3 contre 5... Mais bon, c'est juste un détail.

A part ça, ton texte est très sympa ! La lecture est agréable, le vocabulaire étoffé, le récit bien construit... J'attends avec impatience l'épisode 4 !

[The_Larry]

Je suis fortement émus par tous vos encouragements. J'écrase même une petite larme . Je vais donc répondre avant de démarer un nouvel épisode.
Merci à Az pour ses corrections orthographique (il a rien d'autre à foutre alors ). Merci à KvdW, fostein, shein, logan et Bomba et tous les autres pour vos encouragements. Un petit mots spécialment pour toi Bomba :
1) JE SAIS QUE MES PHRASES SONT TROP LONGUES!!!!!! et je m'aarache les cheveux pour les réduire
2) Certes ceci n'est pas très littéraire, mais chaque auteur n'as-t'il pas un style propre (en fait je suis meilleur en analyse littéraire qu'en invention)
3) C'est la magie de l'écriture qui fait que tout est possible. Il faut toutefois remarquer que dans une configuration normale, il est vrai que 100 hommes peuvent résister à 500 ; mais il faut remarquer que nous ne sommes pas dans une configuration normale. En effet, même si elle est peu présente, il faut noter l'influence de la magie. De plus l'armée est constitué de barbares farouches et déterminés. ET PIS DE TOUTE MANIERE ZE FAIT COMME ZE VEUX, NA !!!!

Sans plus d'enfantillage, voici un nouvel épisode de notre histoire...

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Ce matin, Pascal était de bonne humeur car il savait que ce jour serait le dernier de son voyage. Depuis maintenant trois jours qu'il était en Kelask, il n'avait pas croisé âme qui vive et la solitude commençait à peser.
Une plaine immense s'étendait à perte de vue, aucun arbre, aucune colline et pas le moindre signe de civilisation n'étaient visibles aussi loin que sa vue puisse porter. Cette lande gelée semblait morte depuis longtemps. Par-ci par-là quelques charognes pourrissaient et les vautours s'aggloméraient autour du moindre cadavre grouillant de vers. Il n'y avait guère de nourriture ici pour les animaux et les rares espèces vivant dans ces contrées n'étaient que serpents, rongeurs et charognards.
La monture de Pascal semblait bien faible, trois jours à manger de rares touffes d'herbes et à chevaucher toute la journée avaient eu raison de la santé de cette bête de basse facture et le besoin d'arriver à bon port se faisait pressant.
Heureusement, leur calvaire ne serait plus très long car les portes de Fort Bretlon devraient être visibles d'ici la fin de l'après-midi et effectivement, alors que le ciel commençait à rougir et que le soleil disparaissait à l'horizon, Pascal entra dans la forteresse. L'ampleur du fort lui donna un instant le vertige, mais il fut rapidement rappelé à la réalité en voyant un tas de cadavres de barbares d'où s'écoulait un ruisseau de sang.
Un grand malaise envahit alors Pascal. La puanteur des cadavres associés à la vision de tout ce sang eu raison de son équilibre et il chuta de cheval sur le corps d'un guerrier que l'on avait oublié de ramasser. Les gardes vinrent aussitôt à sa rencontre et le relevèrent.

-Vous allez bien messire paladin, dit l'un d'entre eux. Pascal aquiessa d'un signe de tête.
-Je... j'ai perdu l'équilibre, ce voyage a été harassant, répondit-il d'une voix tremblante. Je voudrais m'engager.
-Je vais vous conduire au capitaine Kelm.

Pascal suivit le soldat en tirant son cheval par le mors. Il traversa ainsi toute la forteresse et arriva devant la plus haute tour du donjon. Nouant fermement les rênes de sa monture à un poteau, le jeune paladin entreprit de gravir les marches qui le séparaient du bureau du capitaine Kelm, responsable des engagements. Il frappa à la porte :

-Entrez, dit une voix forte et grave. Pascal s?exécuta sans réfléchir. Oui, que voulez vous ?
-Je suis Paladin de Ravelia et je suis venu m'engager dans votre garnison, dit Pascal d'une voix tremblante. Mais que s'est-il passé ?
-Les barbares nous ont attaqués cette nuit par surprise. Ils étaient calmes depuis quelques temps et là tout d'un coup... On ne s'y attendait vraiment pas (N.D.A : non ce n'est pas pour enfoncer Bomba). Toujours est-il que nous les avons repoussés. Enfin, si l'on peut dire...
-Si les barbares ne sont plus là c'est que vous les avez repoussés non ?
-En fait, dit le capitaine d'une voix honteuse, je pense plutôt qu'ils sont partis de leur plein gré. Environ une demi heure après qu'ils aient enfoncé la porte et alors que la victoire leur était certainement acquise, ils se sont retirés en emportant des chevaux, des armes et quelques prisonniers. Cela fait quinze ans que je commande ce fort. j'en ai essuyé des assauts et c'est la première fois que je vois ça.

Sur la fin de ses paroles, la voix du capitaine Kelm se fit plus grave et vacillante. C'était un homme d'age mûr et certainement, à en juger par les nombreuses décorations qu'il portait, un grand soldat. En tout cas il ne donnait pas le sentiment d'être un homme facilement impressionable. Toutefois, l'attaque de la veille semblait l'avoir marqué. Cette nuit, le régiment avait perdu près de 200 hommes.

-Vous m'avez dit vouloir vous engager, reprit le capitaine d'un ton sympathique. Ce n'est pas que je n'ai pas besoin d'hommes en ce moment mais, après avoir vu tous ces cadavres, êtes vous sûr de le vouloir vraiment ?
-Et bien... répondit Pascal, en fait, un de mes amis fait partie de votre régiment et nous formions un bon duo à l'académie.
-Vraiment ? et comment se nomme t-il ? demanda Kelm en ouvrant son registre.
-Hadrien Jauffrim!
-Jauffrim... Jauffrim...marmona Kelm en fouillant son registre, Oh!
-Qu'y a t-il ?
-Je suis navré de vous annoncer qu'il est porté disparu, il a probablement été emmené par les barbares pour en faire un esclave.
-Quoi ????? Pascal se senti défaillir. Mais... mais... et qu'allez vous faire pour vos hommes capturés ?
-Nous ne pouvons rien. Les barbares sont sûrement loin maintenant et je ne peux pas envoyer une escouade à leur recherche. Ils n'auraient aucune chance de les retrouver et quand bien même ils y parviendraient, ce serait un suicide.
-Mais nous ne pouvons pas les abandonner...
-Il le faut pourtant. Nous ne pouvons rien faire.

Rageur, Pascal se mit à faire les cent pas dans le bureau du capitaine. Il ne pouvait abandonner son ami à la mort, il n'en avait pas le droit.

-Capitaine! Lança Pascal, donnez moi 5 de vos hommes et je vous rammene les prisonniers
-Ecoutez jeune paladin, cela ne sert à rien!!!!! Vous ne pouvez pas les retrouver et moi je ne peux me séparer de mes hommes.
-Mais, Hadrien avait certainement des amis dans cette garnison. leur refuserez vous le droit d'aller sauver leur camarade.
-Vous pouvez toujours chercher des volontaires. Je les autoriserais à partir. Mais personne ne voudra partir droit au suicide.

Pascal sorti du bureau du Capitane en claquant la porte et dévala les escalier jusque dans la cour intérieure. Il grimpa sur une caisse et s'adressant aux soldats massés ici, il dit d'une voix forte :

-SOLDATS DE RAVELIA!!!!! Vous avez tous perdus des amis durant l'attaque de la nuit passé. Les barbares ont emmené avec eux certains de vos camarades, ils vont en faire des esclaves. Votre capitaine refuse de leur porter secours. Que ceux qui veulent aider leur amis me rejoignent, j'ai besoin de cinq volontaires. QUI VIENT AVEC MOI ?????

Un silence s'empara du fort. Quelques seconde s'écoulèrent sans que qui que ce soit ne bouge. Et soudain, un jeune soldat s'avança.

-Moi! je viens avec toi Paladin! Lança t-il. Deux autres main se levèrent sur la droite, et une de plus depuis un rempart.
-Nous venons aussi !!!

Personne d'autre ne se manifesta. L'escouade de secours serait composée donc de cinq compagnons d'armes. Le lendemain, à l'aube, ils partirent vers l'est...

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Voilà, la prochaine fois du sang, des tripes, enfin tout ce que vous aimez...

[Bomba]

Encore une fois, bravo, c'est excellent.

[The_Larry]

Chers lecteurs, l'heure est grave !!!!

Après 4 épisodes de l'épée blanche, celle ci se trouve dos au mur. Je suis contraint d'en arréter l'écriture (temporairement je l'espère).
Plusieurs évenements m'ont poussé à prendre cette décision :
-un manque d'inspiration
-un quatrième épisode selon moi moins bon que les précédent
-mon intégration dans l'ORT (je privilégie donc le role play)
-une connection capricieuse (merci wanadoo)
-un rentré avancée d'un mois...
Bref je ne peux plus continuer ainsi.
Deux solutions s'offraient donc à moi. Soit je rédigeait la fin de mon histoire en la baclant afin de ne faire qu'un seul post, soit je mettais celle ci en suspens le temps de retrouver mon inspiration et le temps nécessaire à sa rédaction.
Vous l'aurez compris, j'ai choisit la seconde solution par respect pour mes lecteur à qui je veux fournir une certaines qualité (sauf pour l'orthographe) et parce que je ne me voyait pas tronquer une histoire comme cela.
Il est toute fois possible qu'un nouvel épisode puisse paraitre la semaine prochaine, mais j'en doute. Si c'est le cas, ce ne sera bien entendu pas la fin de cet aventure.

Merci à tous pour votre fidélité et vos encouragements. J'espère reprendre le plus vite possible.


The_Larry

[pilsburry]

c'est du beaux travail, mais jvais lire ça dans mon temps libre

[Azharh]

Larry, afin d'éviter toute pollution de ton topic, je vais le locker et te le garder au chaud pour que tu puisses t'y remettre lorsque t'auras retrouvé ton "inspiration" (Fais-moi confiance pour te harceler )